Laverle mort, l’envelopper dans un linceul, prier sur lui et l’ensevelir est une obligation communautaire –fard kifñya- de sorte que si certains musulmans en assurent

En Islam, le ghusl en langue arabe, bain rituel ou les grandes ablutions fait parti des rĂšgles de la purification. Il s’accomplit selon un protocole trĂšs prĂ©cis. La connaissance des grandes ablutions est un savoir qui incombe Ă  tous les musulmans. Ses conditions et son application sont vastes. Ce sujet tient une place prĂ©pondĂ©rante tant pour la vie du musulman que pour la jurisprudence islamique. Le bain rituel est une condition de la priĂšre pour une personne en Ă©tat d’impuretĂ© majeure en arabe janaba. Cet article propose une synthĂ©tisation de ce thĂšme important. Comment faire les ablutions majeures ? Les grandes ablutions s’accomplissent d’une maniĂšre bien prĂ©cise. La femme du ProphĂšte paix et bĂ©nĂ©diction, AĂŻsha qu’Allah l’agréée rapporte Lorsque le Messager d’Allah Ű”Ù„Ù‰ Ű§Ù„Ù„Ù‡ Űčليه ÙˆŰłÙ„Ù… accomplissait les ablutions majeures aprĂšs avoir eu des rapports, Il commençait par se laver les mains et accomplissait les ablutions similaires Ă  celles prĂ©cĂ©dant la priĂšre. Il passait ensuite ses doigts dans ses cheveux et une fois qu’il pensait avoir mouillĂ© son cuir chevelu, il versait de l’eau sur sa tĂȘte Ă  trois reprises puis lavait le reste du corps. » Les enseignements du hadith L’obligation des grandes ablutions suite Ă  l’impuretĂ© hadith indique l’accomplissement parfait et l’ordre dans lequel doivent ĂȘtre faites les grandes ablutions. Il est permis Ă  chacun des deux Ă©poux de regarder les parties intimes de l’autre. RapportĂ© dans le Sahih Al Bukhari 272-273 et Mouslim 316-321 Les ablutions majeures dans une autre version Maymouna bint Al HĂąrith, l’épouse du ProphĂšte Mohamed paix et bĂ©nĂ©diction sur lui, rapporte Je prĂ©sentai l’eau au ProphĂšte paix et bĂ©nĂ©diction sur lui afin qu’il accomplisse les grandes ablutions Il paix et bĂ©nĂ©diction sur lui versa avec sa main droite de l’eau sur sa main gauche Ă  deux ou trois reprises puis se lava les parties intimes. Le Messager d’Allah paix et bĂ©nĂ©diction sur lui passa ensuite ses mains sur la terre ou le mur Ă  deux ou trois reprises puis se lava la bouche et le nez, le visage et les bras. Il paix et bĂ©nĂ©diction sur lui se versa ensuite de l’eau sur la tĂȘte et se lava le reste du corps. AprĂšs avoir fini, le ProphĂšte paix et bĂ©nĂ©diction sur lui s’écarta et se lava les pieds. Je lui prĂ©sentai une serviette mais il refusa et enleva l’eau sur son corps de la main. Les enseignements du hadith La nĂ©cessitĂ© de se laver les mains avant d’entreprendre les grandes ablutions. AprĂšs s’ĂȘtre lavĂ© les parties intimes il faut se laver les mains. Il est permis de retarder le le lavage des pieds aprĂšs le lavage du suffit de se laver le corps une seule fois lors des grandes ablutions. RapportĂ© dans le Sahih Al Bukhari 274 et Mouslim 317 Quand le bain rituel devient obligatoire ? Le fondement du ghousl trouve sa preuve dans le Livre d’Allah le TrĂšs Haut Et si vous ĂȘtes polluĂ©s “junub”, alors purifiez-vous par un bain; » [Sourate Al-Ma’ida 6] Ô les croyants ! n’approchez pas de la priĂšre alors que vous ĂȘtes ivres, jusqu’à ce que vous compreniez ce que vous dites, et aussi quand vous ĂȘtes en Ă©tat d’impuretĂ© [polluĂ©s] – Ă  moins que vous ne soyez en voyage – jusqu’à ce que vous ayez pris un bain rituel » [Sourate Nisa 43] Les situations oĂč les grandes ablutions deviennent obligatoires sont multiples Suite Ă  un rapport sexuel avec pĂ©nĂ©tration qu’il y ait Ă©jaculation ou non, l’homme et la femme doivent accomplir cette obligation. La sĂ©crĂ©tion de sperme ou la pollution nocturne lors d’un rĂȘve Ă©rotique. Si la personne se rĂ©veille avec du liquide sur elle ou a vu du liquide en rĂȘve, le ghusl est prescrit. L’interruption des menstrues ou des locchies chez la femme. L’entrĂ©e d’un individu dans l’Islam mĂȘme s’il ya divergence sur ce sujet. Les cas de figure oĂč les ablutions majeures sont recommandĂ©es mustahab Les grandes ablutions sont recommandĂ©es et ont un caractĂšre mĂ©ritoire dans certaines circonstances. Le fait de les accomplir dans les exemples qui suivent ne sont pas obligatoires mais sont aussi recompensĂ©s. C’est Ă  dire que le musulman en tire un grand bien notamment parce qu’ils sont en concordance avec ce qu’a fait le ProphĂšte paix et bĂ©nĂ©diction sur Lui. Pour certaines occasions, les grandes ablutions sont logiquement accomplies par une grande majoritĂ© de musulmans. Il s’agit entre autre Du jour de la priĂšre du Vendredi. Cependant certains savants divergent sur le sujet. A titre d’exemple, le Cheikh Al Uthaymin Qu’Allah lui fasse misĂ©ricorde considĂ©rait cela comme obligatoire en se basant sur un hadith du ProphĂšte paix et bĂ©nĂ©diction sur lui qui dit Les grandes ablutions du vendredi sont une obligation pour toute personne pubĂšre. » RapportĂ© par Bukhari et Mouslim. A contrario le Sheikh Al Fawzan considĂšre ça cas de figure recommandable Ă©galement en se basant sur la parole du ProphĂšte paix et bĂ©nĂ©diction sur lui qui dit Quiconque fait ses ablutions le jour du vendredi, cela est trĂšs bien, mais quiconque fait ses grandes ablutions, cela est meilleur. » rapportĂ© par AbĂ» DĂąwoud, at-TirmidhĂź, an-NassĂą-Ăź et Ahmad. Quant Ă  Ibn Al Qayyim, il invoque la souillure ou la mauvaise odeur pour le caractĂšre obligatoire mais si la personne est propre, cela devient recommandĂ©. Ces savants de la communautĂ© apportent tous leurs preuves mais la majoritĂ© restent tout de mĂȘme d’accord sur le fait que le ghusl est recommandĂ© yawmu al jumu’a. Le jour des priĂšres de l’AĂŻd AprĂšs le lavage mortuaire Lors de l’état de sacralisation pour accomplir les rites du Hajj ou de la Omra. Savoirs utiles concernant le bain rituel Les savants de notre communautĂ© sont les hĂ©ritiers des prophĂštes dans la Science. Leur savoir imminent orientent la communautĂ© lorsqu’il existe des situations ambigues. Qu’ils aient raison ou tort, leur cheminement dans l’effort d’interprĂ©tation est rĂ©compensĂ©. Ainsi, dans le suivi de la croyance authentique et le suivi de la Sounnah du ProphĂšte paix et bĂ©nĂ©diction sur lui, le musulman doit faire preuve de crainte rĂ©vĂ©rencielle Ă  leur Ă©gard et s’abstenir de les critiquer. Concernant les grandes ablutions, beaucoup de questions reviennent Ă  ce sujet. Et nos savants contemporains sont toujours sollicitĂ©s sur ces questions. Des questions du quotidien Certaines personnes sont venus questionner le Sheikh Al Fawzan en ces termes Suis-je dans le pĂ©chĂ© si je n’accomplis pars le ghusl la nuit aprĂšs un rapport et que je le dĂ©laisse jusqu’à l’heure du fajr. » En substance, le Cheikh rĂ©pond par la nĂ©gative tout en donnant la meilleure des recommandations. En effet, la meilleure chose consiste Ă  ne pas le retarder et d’ĂȘtre dans le suivi de la tradition prophĂ©tique. D’autres questions reviennent en boucle concernant le fait de dĂ©nouer les nattes pour la femme en Ă©tat d’impuretĂ© majeure. La rĂ©ponse est nĂ©gative et s’appuie sur le hadith d’Oum Salama oĂč le ProphĂšte paix et bĂ©nĂ©diction sur lui a dit Je suis une femme qui tresse mes cheveux, dois-je les dĂ©nouer pour l’ablution majeure suscitĂ©e par l’arrĂȘt des rĂšgles, de mĂȘme que pour l’ablution majeure suscitĂ©e par un rapport sexuel ? Le prophĂšte salallahu alayhi wa salam » Non, il te suffit de verser sur ta tĂȘte trois fois la quantitĂ© d’eau contenue dans le creux de ta main, puis de verser de l’eau sur tout ton corps et ainsi, tu seras purifiĂ©e. Le fait de connaĂźtre les rĂšgles relatives au bain rituel implique aussi de connaĂźtre son contraire. Tout comme le fait de connaĂźtre les fondements du Tawhid, la logique veut que l’on Ă©tudie les partisans du Shirk. Tout cela afin de ne pas tomber dedans. [thrive_leads id=’5230â€Č] DaprĂšs 'Ali Ibn Abi Talha, 'Abdallah Ibn 'Abbas (qu'Allah les agrĂ©e lui et son pĂšre) a dit Ă  propos du verset 'Et quiconque croit en Allah, Allah guide son cƓur' : « C'est Ă  dire qu'Il guide son cƓur afin qu'il sache que ce qui l'a touchĂ© ne pouvait pas le manquer que ce qui l'a manquĂ© ne pouvait pas le toucher ».
Se prĂ©parer Ă  mourir signifie souvent faire le bilan de sa vie, rĂ©gler les conflits avec son entourage familial et amical, et se sentir en paix face au caractĂšre inĂ©luctable de la mort prochaine. Les aspects spirituels ou religieux revĂȘtent une grande importance pour de nombreux malades en phase terminale et pour leur famille. Des reprĂ©sentants de divers cultes religieux interviennent auprĂšs des Ă©quipes soignantes de certaines structures hospitaliĂšres ou de mĂ©decine palliative, et les personnels soignants peuvent aider le malade et la famille Ă  trouver un soutien spirituel adaptĂ©, s’ils ne sont pas eux-mĂȘmes en relation avec une personne capable de leur apporter le soutien spirituel dont ils pourraient avoir besoin. Les personnes mourantes et les membres de leur famille peuvent souvent parvenir Ă  un profond sentiment de paix avec l’aide de la famille, des amis et parfois du processus de deuil passe souvent par cinq stades Ă©motionnels le dĂ©ni, la colĂšre, le marchandage avec la mort, la dĂ©pression et l’ perspective de la mort soulĂšve des interrogations sur la nature et la signification de la vie et sur le pourquoi de la souffrance et de la mort. Il n’existe pas de rĂ©ponses simples Ă  ces interrogations fondamentales. Dans leur recherche de rĂ©ponses, les malades et leur entourage puisent dans leurs ressources personnelles, font appel Ă  la religion, Ă  des conseillers, Ă  des amis et Ă  la recherche. Ils peuvent discuter, prendre part Ă  des cĂ©rĂ©monies religieuses ou familiales ou s’engager dans des activitĂ©s utiles. Souvent, le meilleur antidote au dĂ©sespoir est le fait de se sentir aimĂ©. La lourdeur du diagnostic et des traitements mĂ©dicaux ne doit pas faire oublier ces questions fondamentales, les expĂ©riences enrichissantes et l’importance des rapports est naturel qu’une personne en phase terminale ressente une profonde tristesse avant de mourir. Selon Élisabeth KĂŒbler-Ross, une pionniĂšre sur le thĂšme de la mort et des soins palliatifs, le malade en phase terminale passe par 5 stades Ă©motionnels caractĂ©ristiques DĂ©niColĂšreMarchandage avec la mortDĂ©pressionAcceptationCes stades surviennent gĂ©nĂ©ralement dans un ordre plus ou moins sĂ©quentiel. sans pour autant que ce soit dans cet ordre prĂ©cis. Au stade du dĂ©ni, la personne agit, parle et pense comme si elle n’allait pas mourir. Le dĂ©ni est gĂ©nĂ©ralement une rĂ©ponse temporaire Ă  la peur accablante de perdre le contrĂŽle, la peur de la sĂ©paration d’avec les proches, de l’inconnu, de l’avenir et de souffrir. Par le dialogue, le mĂ©decin ou un autre personnel soignant peut aider le malade en phase terminale Ă  comprendre qu’il peut garder le contrĂŽle et que des mesures peuvent ĂȘtre prises pour qu’il se sente bien. La colĂšre peut se traduire par un sentiment d’injustice Pourquoi moi ? » La personne peut tenter de marchander avec la mort pour gagner du temps. Lorsque la personne se rend compte que ses tentatives sont inutiles, elle peut dĂ©velopper une dĂ©pression. L’acceptation, parfois dĂ©crite comme le fait de savoir faire face Ă  l’inĂ©luctable, peut survenir au terme de discussions avec l’entourage familial, les amis et les personnels soignants. Affronter sa propre mort est difficile et entraĂźne de nombreuses variations de l’humeur. Cependant, pour la plupart des personnes, c’est une pĂ©riode pendant laquelle ils se mettent Ă  mieux comprendre la vie et se sentent grandir. En affrontant des conflits non rĂ©solus, renouant des relations interrompues et en subvenant aux besoins de ses proches, le malade en phase terminale et sa famille peuvent aboutir Ă  un profond sentiment de paix. REMARQUE Il s’agit de la version grand public. MÉDECINS Cliquez ici pour la version professionnelle Cliquez ici pour la version professionnelle Copyright © 2022 Merck & Co., Inc., Rahway, NJ, États-Unis et ses sociĂ©tĂ©s affiliĂ©es. Tous droits rĂ©servĂ©s.
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Dansle cas d'un dĂ©cĂšs dans une collectivitĂ© Ă©loignĂ©e et isolĂ©e, il se peut que les dĂ©pouilles soient conservĂ©es dans le foyer familial immĂ©diatement aprĂšs le dĂ©cĂšs. Si personne n'y touche, ces dĂ©pouilles ne prĂ©sentent pas de risque de transmission aux autres. Dans certains cas, la dĂ©pouille sera ensuite dĂ©placĂ©e par des membres de la communautĂ© lorsqu'il n'y a pas d Salam walaykumLes personnes Ă  ne pas laverLe martyrLe ProphĂšte Ű”Ù„Ù‰ Ű§Ù„Ù„Ù‡ Űčليه و ŰłÙ„Ù… a dit "Ne les lavez-pas, car toutes leurs blessures et le sang qui coule aura l'odeur du musc le Jour de La RĂ©surrection". AhmadLe mĂ©crĂ©antIl n'est pas obligatoire de laver le mort mĂ©crĂ©ant, mais il est possible de le faire. 'Ali a lavĂ© le corps de son pĂšre Abou qui s'occupe du lavage du mortL'imamLe ProphĂšte Ű”Ù„Ù‰ Ű§Ù„Ù„Ù‡ Űčليه و ŰłÙ„Ù… a dit "Que lave vos morts vos imams". Ibn MĂąjaL'homme lave son Ă©pouse et la femme son Ă©pouxLe ProphĂšte Ű”Ù„Ù‰ Ű§Ù„Ù„Ù‡ Űčليه و ŰłÙ„Ù… a dit Ă  'AĂŻcha Ű±Ű¶ÙŠ Ű§Ù„Ù„Ù‡ ŰčÙ†Ù‡Ű§ "Si tu meurs avant moi, je te laverai et te mettrai dans un linceul". Ibn MĂąja'AĂŻcha Ű±Ű¶ÙŠ Ű§Ù„Ù„Ù‡ ŰčÙ†Ù‡Ű§ a dit "Si j'avais pu, personne n'aurait lavĂ© le ProphĂšte Ă  part ses femmes". Ahmad, Abou DĂąwoud, al-HĂąkim qui l'a authentifiĂ©'Ali Ű±Ű¶ÙŠ Ű§Ù„Ù„Ù‡ Űčنه a lavĂ© le corps de sa femme FĂątima Ű±Ű¶ÙŠ Ű§Ù„Ù„Ù‡ ŰčÙ†Ù‡Ű§. ad-DĂąrqoutni, al-BayhaqiLa femme qui lave l'enfant en bas-ĂągeIbn Al-Moundhir Ű±Ű­Ù…Ù‡ Ű§Ù„Ù„Ù‡ a dit "Les savants sont unanimes sur le fait que la femme peut laver l'enfant en bas-Ăąge".Commencer par la droite et par les membres des ablutionsLe ProphĂšte Ű”Ù„Ù‰ Ű§Ù„Ù„Ù‡ Űčليه و ŰłÙ„Ù… a dit "Commence par sa droite et les membres des ablutions".Laver le mort un nombre de fois impaire 3 fois, 5 fois, 7 fois ou plus si il y a nĂ©cessitĂ©Selon Oum 'Atiya Ű±Ű¶ÙŠ Ű§Ù„Ù„Ù‡ ŰčÙ†Ù‡Ű§ , le ProphĂšte Ű”Ù„Ù‰ Ű§Ù„Ù„Ù‡ Űčليه و ŰłÙ„Ù… a dit "Lavez-la un nombre de fois impaire, 3 fois, 5 fois, 7 fois ou plus si il y a nĂ©cessitĂ©".ۧŰșŰłÙ„Ù†Ù‡Ű§ Ű«Ù„Ű«Ű§ ŰŁÙˆ ŰźÙ…ŰłŰ§ ŰŁÙˆ ŰŁÙƒŰ«Ű± Ű„Ù† Ű±ŰŁÙŠŰȘن Ű°Ű§Ù„ÙƒParfumer le mortSelon Oum 'Atiya Ű±Ű¶ÙŠ Ű§Ù„Ù„Ù‡ ŰčÙ†Ù‡Ű§, le ProphĂšte Ű”Ù„Ù‰ Ű§Ù„Ù„Ù‡ Űčليه و ŰłÙ„Ù… a dit "Et mettez un peu de camphre dans le dernier lavage". Al-BoukhĂąri, Mouslim, Abou DĂąwoud, At-Tirmidhiو ۧۏŰčلن في Ű§Ù„Ű§ŰźŰ±Ű© ÙƒŰ§ÙÙˆŰ±Ű§ ŰŁÙˆ ŰŽÙŠŰŠŰ§ من ÙƒŰ§ÙÙˆŰ±Ne pas parler des dĂ©fauts physique du corpsSelon Aslam, le protĂ©gĂ© du Messager d'AllĂąh Ű”Ù„Ù‰ Ű§Ù„Ù„Ù‡ Űčليه و ŰłÙ„Ù…, ce dernier a dit "Celui qui a lavĂ© un mort et a tu ses dĂ©fauts. AllĂąh l'absout quarante fois". Al-HĂąkim qui dit selon les conditions de Mouslim LA PREPARATION DU MORTIl est de notre devoir de faire dire au mourant la chahada. Car le prophĂšte saws a dit Faites dire a vos mourants la ilaha ila allah ». RapportĂ© par on est assurĂ© de sa mort, par des signes apparents de l'agonie ou par analyse mĂ©dicale, alors lui fermer les yeux et serrer ses 2 prophĂšte saws a fermĂ© les yeux de Abou SaĂŻd en disant Quand l'Ăąme d'un mort sort, son regard suit l'ange de la mort ». Alors on lui ferme ses 2 mĂąchoires Ă  l'aide d'un turban passĂ© sur le est permit de couvrir tout le corps du mort avec un tissu car on a fait de mĂȘme avec le prophĂšte saws.Il est de notre devoir de laver le mort musulman sauf s'il est mort en martyr sur le champ de bataille. Dans ce cas, on ne le lave pas, on l'enterre avec ses habits et on ne doit pas faire la priĂšre du mort sur maniĂšre de laver le mort - On couvre ses parties On le place surĂ©levĂ© au On presse dĂ©licatement son ventre pour faire sortir ce qu'il peut ĂȘtre restĂ© dans La personne qui le lave met un gant ou autre autour de sa main pour lui laver les parties On lui fait les ablutions comme pour la salat- On lui lave la tĂȘte et sa barbe avec du jujubier ou autre et de l On lave son cotĂ© droit puis son cotĂ© On rĂ©pĂšte l'opĂ©ration une 2e fois et puis une 3e fois, en pressant chaque fois son ventre et s'il en ressort quelque chose on lui relave les parties intimes, on ferme l'endroit avec du coton ou argile ou pansements ou autre moyens mĂ©dicaux et on lui refait les ablutions du mort. Dans des cas de nĂ©cessitĂ©, on peut le laver de 5 Ă  7 On l'essuie aprĂšs le On lui met du parfum sur ses aisselles et ses 7 parties sur lesquelles il se prosternait. Mais le mieux est de le parfumer en Mettre de l'encens dans le linceul du Tailler les ongles et la moustache du dĂ©funt. Mais il n y a pas de mal a ne pas le contre, il n'est pas permit de brosser ses cheveux, ni d'Ă©piler son pubis, ni de lui faire la circoncision car il n y a pas de preuve pour la femme on tresse ses cheveux en 3 parties et qu'on met derriĂšre prĂ©paration du linceul- Il est prĂ©fĂ©rable de couvrir le mort homme avec 3 piĂšces de tissus blanc, sans tunique, ni turban et on l'entoure autour de lui. Comme cela a Ă©tĂ© fait avec le prophĂšte saws. Cependant on peut le vĂȘtir d'une chemise, ou un izar et le couvrir d'un est permit pour l'homme donc de le vĂȘtir d'un Kamis, Izar, et ensuite du linceul- Pour la femme, il faut 5 piĂšces de tissus Un voile, un Izar, 2 draps qu'on entoure autour d elle ainsi qu’une faut qu'un seul drap couvre tout le corps aussi bien pour l'homme que pour la femme. Et cela est une Pour le pĂšlerin sacralisĂ©, quand il meurt, il faut le laver avec de l'eau et du jujubier et le couvrir avec ses vĂȘtements de pĂšlerin ou autre. Ne pas couvrir sa tĂȘte et son visage, ne pas le parfumer car al yawma l qiyama il sera ressuscitĂ© en tant que la femme qui est morte en Ă©tat de sacralisation elle sera couverte d'un seul linceul qui couvre tout son corps. Ne pas la parfumer, ne pas lui mettre de gants ou de le petit garçon on le couvre avec 1 jusqu'a 3 draps et la fillette d'une chemise et 2 qui doivent se charger prioritairement du lavage du mortPour l'homme - La personne dite dans son Puis le pĂšre du Puis le Puis son plus proche parent du cotĂ© des hommesPour la femme - La personne dite dans son Puis sa Puis sa Puis la femme la plus proche du cotĂ© des est permit aux conjoints de se laver l'un et l'autre car Fatima a Ă©tĂ© lavĂ©e par Ali et Abou Bakr a lavĂ© son Ă©pouse. L'homme lave l'homme et la femme lave la femme sauf dans le cas de / LA PRIERE SUR LE MORT- Il n y a ni roukou3, ni soujoud dans la salat du mort mais il y a 4 Dire "allahou akbar" en levant les mains et lire la fatiha. Ensuite lire si la personne le dĂ©sire une petite sourate, il n y a pas de Dire de nouveau "allahou akbar" et faire la salat sur le prophĂšte saws comme le tachahoud dans la Dire "allahou akbar" une 3 Ăšme fois et faire une dou3a " Allahouma ighfirl li hayina wa mayitina wa chahidina wa gha i bina wa saghirrina wa kabirrina wa dhakarana wa ounthana allahouma man ahyaytahou mina fa ahyayi 3al l islam wa man thawafeythahou fa wathafahou 3al al imen allahouma ighfir lahou wa rhamhou wa 3afihi wa 3afou 3anhou wa akrim Nouzoulahoum wa wasi3 moudkhalahou wa ghsilhou bil ma' i wa thaldji wa l barad wa naqihi min al khataya kama younaqa athawbou al abyadi min adanas wa abdilhou daran kheyren min darihi wa ahlen kheyr min ahlihi wa adkhilhou al djana wa a3idhou min 3adhabi l qabr wa 3adhabi nar wa afsih lahou fil qabrihi wa nawir lahou fihi*allahouma la tahrimna adjrahou wa la thoudhilna wa la thoudhilana ba3dahou".- Apres la doua, faire le 4eme Faire le salam a droite il est permit ou recommandĂ© de lever les mains aprĂšs chaque la dou3a, s'il s'agit d'une femme on remplace les mots masculins par le fĂ©minin allahouma ighirlaha, ... pour la femme allahouma ighfirlahoum,...si ils sont plusieurs allahouma ighfirlahouma,... Si ils sont deuxSi le mort est un enfant on dit allahouma dja3alhou fourouten wa dhoukhran li waladayhi wa chafi3an moudjaba allahouma thaqil bihi mawazinahouma wa a3dhim bihi oudjourahouma wa al7iqhou bi salahi salafi l mou'minina wa dja3alhou fi kathalathi ibrahim 3aleyhi salat wa salam waqihi bi ra7matika 3adhab al dja7im".L'emplacement des cercueils - La sounnah est que l'imam se mette du cotĂ© de la tĂȘte du mort si c'est un homme et au milieu si c'est une Si y a plusieurs cercueils, celui de l'homme est mi a cotĂ© de l'imam et celui de la femme en avant du cotĂ© de la Si parmi les cercueils y a celui d'un garçon, on le met prĂšs de l'imam, puis celui de la femme puis celui de la fillette et dans cet ordre La tĂȘte de l'homme est mi du cotĂ© de la tĂȘte du garçon et au milieu du corps de la De mĂȘme, la tĂȘte de la fillette est mise Ă  cĂŽtĂ© de la tĂȘte de la Les gens doivent ĂȘtre derriĂšre l'imam sauf si la personne ne trouve pas de place et, dans ce cas, ils se mettent Ă  droite de l' / L ENTERREMENT DU MORTCreuser profondĂ©ment dans le sol, d'une profondeur Ă©gale Ă  la mi-hauteur d'un des tombes latĂ©rales lahd du cĂŽtĂ© de la qibla et on introduit le mort sur son cĂŽtĂ© droit dans ce creux dĂ©noue les liens du linceul et en les laisse ne dĂ©couvre pas le visage du mort, que ce soit celui d'un homme ou d'une on emplit la fosse de briques naturelles non cuites au feu et on met de l'argile pour empĂȘcher que le sable ne s'introduise. S'il La tombe doit ĂȘtre surĂ©levĂ©e d'un empan, sur la surface du sol. Si possible, on la parsĂšme de pierres et on y jette un peu d'eau est souhaitable Ă  ceux qui assistent Ă  un enterrement de rester debout prĂšs de la tombe et d'invoquer Allah car le prophĂšte saws, quand on avait terminĂ© d'enterrer le mort, se tenait debout devant sa tombe et disait Priez pour demander l'absolution de votre frĂšre et demandez Ă  Allah d'affermir sa langue dans sa rĂ©ponse aux anges de la mort car il est en train de se faire questionner ».IV/ AUTRES POINTS A CONNAITREA quel moment prier sur le mort ?Si une personne est morte sans qu'on ait fait la priĂšre mortuaire sur elle alors il est souhaitable de la faire aprĂšs son enterrement car le prophĂšte saws l'a fait. Mais Ă  condition de ne pas excĂ©der un mois aprĂšs l'enterrement. Et si l'enterrement a eu lieu il y a plus d'un mois alors ne pas faire la priĂšre mortuaire sur le mort car il n y a pas de preuve qui montre que le prophĂšte saws l'a fait au-delĂ  de un ce qui concerne la prĂ©paration d'un repas et l'invitation La famille du dĂ©funt n'a pas le droit de prĂ©parer un repas pour les gens car Jarir Ibn Abdallah Al Bajali radi allahou anhou a dit Nous considĂ©rons que la rĂ©union dans la maison de la famille du mort et la prĂ©paration du repas font partie de la lamentation ». RapportĂ© par l'imam Ahmed avec une chaĂźne de rapporteur assez Ă  la prĂ©paration du repas pour eux et pour leurs hĂŽtes, elle est autorisĂ©e. Et il est souhaitable que les proches et les voisins du mort prĂ©parent le repas parce que lorsque le prophĂšte saws fĂ»t informĂ© de la mort de ja3far, il a dit Ce qui leur est arrivĂ© les prĂ©occupe ».Nul reproche Ă  la famille du dĂ©funt s'ils veulent inviter leurs voisins ou autres pour partager avec eux le repas qui leur a Ă©tĂ© donnĂ©. Et ceci n'est pas liĂ© Ă  un intervalle de temps, d'aprĂšs ce qu'on connaĂźt de la deuil Il est interdit Ă  une femme musulmane de mener le deuil de quelqu'un plus de trois jours. Sauf pour le mari, pour lequel, elle doit observer quatre mois et dix jours de la femme est enceinte, le deuil se termine Ă  l'accouchement comme le prouvent des hadiths Ă  l'homme, il n'a pas le droit de mener le deuil de visite des morts Il est autorisĂ© aux hommes de rendre visite aux morts de temps Ă  autre pour leur implorer misĂ©ricorde et se rappeler de l'au-delĂ . Le prophĂšte saws a dit Rendez visite aux morts car cela vous rappelle la vie future ». RapportĂ© par prophĂšte saws a appris a ses compagnons radi allahou anhoum, quand ils rendaient visite aux morts, Ă  dire Que le salut soit sur vous, habitants de ces demeures, croyants et musulmans. BientĂŽt, quand Allah le veut, nous vous rejoindrons. Nous implorons Allah de vous accorder, et Ă  nous aussi, la sauvegarde. Qu'Allah soit misĂ©ricordieux envers les premiers et les derniers d'entre nous ».Les femmes quant Ă  elles, elles ne sont pas autorisĂ©es Ă  rendre visite aux tombes parce qu'on craint pour elles la tentation et le manque de mĂȘme, il est leur est dĂ©conseillĂ© d'accompagner le convoi funĂšbre car le prophĂšte saws l'a interdit pour elles peuvent faire la priĂšre mortuaire dans une mosquĂ©e ou dans un lieu de priĂšre, comme les prie et salue notre prophĂšte saws. Percevoir une rĂ©munĂ©ration contre le lavage d’un mort → Prendre salaire en Ă©change du lavage des morts → Le lavage d'un dĂ©funt dont le corps a Ă©tĂ© coupĂ© suite Ă  1 Salamou Alaykoum All, DerniĂšrement j'ai assistĂ© a une conf et initiation au lavage mortuaire.. bon je ne sais pas si j'ai Ă©tĂ© distraite mais une question n'a pas Ă©tĂ© abordĂ©.. Est- il permis a un garçon de laver sa mĂšre ? et vice versa Je sais que c'est possible pour un nourrisson mais jusqu'a quel Ăąge ? Voila Mirci 2 Salamou Alaykoum All, DerniĂšrement j'ai assistĂ© a une conf et initiation au lavage mortuaire.. bon je ne sais pas si j'ai Ă©tĂ© distraite mais une question n'a pas Ă©tĂ© abordĂ©.. Est- il permis a un garçon de laver sa mĂšre ? et vice versa Je sais que c'est possible pour un nourrisson mais jusqu'a quel Ăąge ? Voila Mirci A ma connaissance non 3 non, je crois que c'est Ă  partir de 6 ou 7 ans que c'est interdit de laver son enfant un enfant ne peut pas laver sa mĂšre, le garçon peut assister pour le pĂšre ca c'est sure 4 non, je crois que c'est Ă  partir de 6 ou 7 ans que c'est interdit de laver son enfant un enfant ne peut pas laver sa mĂšre, le garçon peut assister pour le pĂšre ca c'est sure Pourquoi 6 ou 7 ans ? 5 il me semble que l'Ăąge de la conscience , le meme Ăąge ou il doit commencer Ă  faire sa priĂšre en fait
Onpeut mĂȘme l’envisager comme une relation qui excĂšde la dimension pratique du soin et lui confĂšre son humanitĂ©. Il s’agit d’une relation de responsabilitĂ© qui touche Ă  notre facultĂ© de tĂ©moigner notre respect Ă  la personne, y compris Ă  sa mort, en sa mĂ©moire. Le sens mĂȘme des activitĂ©s de la chambre mortuaire concerne le
APRNEWS - Pour les musulmans, la toilette funĂ©raire est un devoir moral, Ă  la fois envers le dĂ©funt aux yeux de la sunna la tradition et les pratiques du prophĂšte Mahomet; le fait d’y participer permettrait le pardon de 40 pĂ©chĂ©s. L’instructrice, Alia, est Irakienne. Qui parle arabe, ici? » demande-t-elle. La moitiĂ© des participantes lĂšvent la main. Miriam, la prĂ©sidente de l’association se chargera donc de la traduction simultanĂ©e. Il faut savoir que selon la sunna, un dĂ©funt doit ĂȘtre enterrĂ© dans un dĂ©lai d’un jour. Or, les pratiques administratives en vigueur en Suisse font que l’observation de cette tradition est impossible. Le plus souvent, nous ne pouvons pratiquer la toilette rituelle que le troisiĂšme jour; parfois il faut attendre une semaine», explique Miriam. Le passage en chambre froide gĂȘne les musulmans considĂšrent qu’un dĂ©funt est capable de voir et de ressentir pendant douze heures encore aprĂšs son dĂ©cĂšs. Jamais sans ma valise Le rituel est effectuĂ© par 3 Ă  5 personnes de confiance, en suivant la rĂšgle de la non-mixitĂ©. La sunna prĂ©voit une exception pour les Ă©poux une femme peut toiletter son mari et vice versa et les parents une mĂšre ou un pĂšre peut toiletter son enfant de sexe opposĂ© jusqu’à l’ñge de 7 ans. Les bĂ©nĂ©voles peuvent avoir Ă©tĂ© dĂ©signĂ©s par l’intĂ©ressĂ© de son vivant. Les dĂ©tails de la toilette seront dans tous les cas soumis au secret. Dans la valise mortuaire» de l’instructrice, on trouve notamment des serviettes et des lingettes, du coton Ă©pais et des rondelles d’ouate, du dissolvant Ă  ongles, un peigne et une brosse Ă  cheveux, du savon et de la poudre de sidr ou jujubier Ă©galement utilisĂ©e comme savon, mais aussi du shampoing, du camphre, du musc et surtout, le kafan, c’est-Ă -dire le linceul. TaillĂ© dans un coton fin de bonne qualitĂ©, il comprend deux grandes piĂšces de tissu pour envelopper le corps, une robe, une blouse et un foulard. Le kafan est normalement de couleur blanche, mais il peut ĂȘtre fleuri en AlgĂ©rie et vert en Tunisie, par exemple. Une fois le kafan dĂ©pliĂ© et dĂ©posĂ© sur la table mortuaire, la toilette Ghoussl peut commencer. Aujourd’hui, celle-ci sera mimĂ©e sur un mannequin en mousse. La housse mortuaire est ouverte prĂ©cautionneusement, un linge opaque rabattu sur le corps du dĂ©funt pour ne pas dĂ©voiler sa nuditĂ©. Ses articulations sont doucement massĂ©es pour les assouplir aprĂšs le passage au frigo» qui peut entraĂźner une certaine ankylose. Si cela n’a pas dĂ©jĂ  Ă©tĂ© fait, il faut lui fermer les yeux – au besoin, on peut les couvrir avec des rondelles de coton. Le ventre est dĂ©barrassĂ© des gaz abdominaux et des matiĂšres fĂ©cales en exerçant de lĂ©gĂšres pressions sur l’abdomen. Les gestes doivent ĂȘtre effectuĂ©s avec dĂ©licatesse et discrĂ©tion. Les Ă©ventuels bijoux, bagues et pansements sont retirĂ©s, tout comme les bridges et les appareils dentaires, sauf si l’ouverture de la bouche est rendue impossible par la rigiditĂ© cadavĂ©rique. Munie d’un petit arrosoir blanc, Alia fait semblant de procĂ©der Ă  ces petites ablutions qui sont rythmĂ©es d’invocations bismillah», au nom de Dieu, conformĂ©ment Ă  la tradition. Elles seront rĂ©pĂ©tĂ©es trois fois, d’abord du cĂŽtĂ© droit, puis du cĂŽtĂ© gauche. Elle nettoie dĂ©licatement les mains, la bouche, le nez et les oreilles, avant de les boucher avec du coton pour Ă©viter d’y faire entrer involontairement de l’eau. Elle termine avec les pieds et place un chiffon propre entre les jambes du dĂ©funt, pour prĂ©venir le risque de souillure du linceul. Un verre de sidr Pour les grandes ablutions, il faut impĂ©rativement ĂȘtre plusieurs puisqu’il faut manier le cordon de douche de la morgue tout en maintenant le corps en Ă©quilibre sur le cĂŽtĂ©. Il sera lavĂ© en entier trois fois, en commençant par le haut du corps pour descendre progressivement jusqu’à la pointe des pieds. L’eau utilisĂ©e ne doit ĂȘtre ni trop chaude ni trop froide. Miriam prĂ©cise qu’il faut compter un verre de sidr pour cinq litres d’eau. Les participantes prennent studieusement des notes. AprĂšs le sĂ©chage du corps, un soin particulier est apportĂ© aux cheveux brossage et shampoing en tous les cas, aprĂšs-shampoing Ă©ventuellement, puis tressage de nattes afin que la couronne du paradis puisse tenir sur la tĂȘte. Ces femmes ne sont pas lĂ  uniquement pour le respect de la tradition ou le pardon de leurs pĂ©chĂ©s. Un jour, l’une d’elles sera peut-ĂȘtre toilettĂ©e par des sƓurs qui ont participĂ© Ă  ce cours. On lave la personne comme on aimerait ĂȘtre lavé» Miriam, prĂ©sidente de l’association ƓcumĂ©nique Espace Mouslima Quelles sont les motivations de vos bĂ©nĂ©voles? La motivation principale est d'obtenir des rĂ©compenses et le pardon de ses pĂ©chĂ©s. Le prophĂšte rapporte que celui qui effectue la toilette mortuaire aura 40 pĂ©chĂ©s pardonnĂ©s. La toilette mortuaire est une obligation. C'est un honneur de le faire. Nous avons donc dĂ©cidĂ© de nous organiser en groupe bien structurĂ©, avec une liste de bĂ©nĂ©voles toujours Ă  jour et un groupe WhatsApp qui rĂ©unit les bĂ©nĂ©voles. Quand il y a une demande, on fait un tournus pour que ce ne soient pas toujours les mĂȘmes qui interviennent. Ce qui nous motive est de trouver une personne de confiance qui puisse nous laver lors de notre dĂ©cĂšs. On lave la personne comme on aimerait ĂȘtre lavĂ©. C'est le principe. Quid de l’apprĂ©hension Ă  toucher un corps mort? Au dĂ©but c'est effrayant, puis on prend l'habitude et avec les priĂšres et les invocations, on arrive Ă  dĂ©passer l'apprĂ©hension. Ces rituels se dĂ©roulent-ils toujours Ă  la morgue? En gĂ©nĂ©ral, elles se dĂ©roulent Ă  la morgue de l'hĂŽpital ou Ă  la chapelle funĂ©raire. Jamais au domicile, ici en Suisse. Car ce sont les pompes funĂšbres qui font appel Ă  nous, sur demande de la famille. Dans les pays musulmans, la toilette peut se faire Ă  la maison.
Unprojet de cours d’artifices de guerre, rĂ©digĂ© par le Conseil d’instruction de l’École de pyrotechnie, a Ă©tĂ©, d’aprĂšs l’avis du ComitĂ©, mis en essai par quatre commissions formĂ©es dans les Ă©coles de Douai, Metz, Strasbourg et Toulouse. Les observations prĂ©sentĂ©es par ces commissions ont Ă©tĂ© examinĂ©es, et l’on a tenu compte des changements survenus depuis,
1Un corps qui a cessĂ© de vivre, cessĂ© de fonctionner, puisque ce qui caractĂ©rise la mort est l’arrĂȘt des fonctions vitales, va naturellement se transformer. 2Les rĂ©actions chimiques qui ne sont plus contrĂŽlĂ©es par l’organisme, vont continuer d’évoluer en suivant les lois gĂ©nĂ©rales de la chimie avec des consĂ©quences qui peuvent ĂȘtre impressionnantes pour les proches ; le refroidissement du corps, la rigiditĂ© cadavĂ©rique, la dĂ©shydratation. 3Il existe aussi une flore bactĂ©rienne qui est naturellement prĂ©sente sur le corps vivant avec une relation de type symbiotique. Cette flore bactĂ©rienne va se dĂ©velopper sur ce corps sans vie et entraĂźner des accumulations de gaz dans les viscĂšres qui sont Ă  l’origine d’odeurs, d’écoulements, de gonflements, qui engendrent des transformations importantes du corps. 4En avançant dans le temps, on pourra observer l’arrivĂ©e d’animaux nĂ©crophages qui sont attirĂ©s par ce corps sans vie. 5Et puis la dĂ©composition qui va, petit Ă  petit, dĂ©structurer l’organisme et rĂ©partir les constituants de cet organisme dans l’environnement. C’est l’application de la loi de Lavoisier Rien ne se perd, rien ne se crĂ©, tout se transforme ». 6Mais il est vrai que ces Ă©volutions naturelles et leurs consĂ©quences sont trĂšs difficiles Ă  supporter pour ceux que j’appellerai les survivants » ; les proches, l’entourage, voire, sur un plan symbolique, la sociĂ©tĂ©. 7MĂȘme s’il ne vit plus, le mort existe. Il existe pour ses proches, c’est une personne qui fait partie de leur histoire et par son corps inerte, il est encore lĂ . 8Les transformations du corps qui vont altĂ©rer le dĂ©funt vont modifier pour les survivants la perception qu’ils ont de la personne dĂ©funte. On peut mĂȘme imaginer que le mort devienne potentiellement dangereux ou menaçant pour ses proches. 9Ce qui est une rĂ©alitĂ© biologique, avec le dĂ©veloppement important des germes, peut ĂȘtre aussi une menace symbolique. Le mort peut faire peur, surtout dans notre sociĂ©tĂ© oĂč la mort est devenue taboue, l’idĂ©e de cohabiter avec ce qu’il faut bien appeler un cadavre, est quelque chose qui effraie la plupart d’entre nous. 10Pour faire face Ă  cette menace ou ce danger, il est possible d’apporter des rĂ©ponses qui vont permettre de cohabiter un temps avec le dĂ©funt ; c’est pour cela que l’on est amenĂ© Ă  prendre soin du mort. 11Le fait de prendre soin d’un dĂ©funt peut rĂ©pondre Ă  diffĂ©rents objectifs. 12Celui de permettre de neutraliser le risque, Ă  la fois biologique et symbolique, que le dĂ©funt reprĂ©sente pour les survivants. 13C’est Ă©galement, en prenant soin du mort, lui conserver ou lui rendre son statut de personne. 14C’est vrai que la mort a mis du dĂ©sordre et le fait de toiletter un dĂ©funt, de l’habiller, va permettre aux autres de le revoir dans des conditions dĂ©centes. 15Le mort dont on a pris soin, le dĂ©funt pourra avoir une relation sociale. Ou plutĂŽt, ses proches pourront Ă©tablir ou rĂ©tablir une relation sociale avec lui ; on peut revenir le voir, le toucher, lui parler et conserver ainsi le souvenir de la personne que l’on avait connue. 16Prendre soin du mort, peut aussi le prĂ©parer Ă  partir. Je n’en parlerai pas plus avant puisque c’est ce qui sera abordĂ© lors de la confĂ©rence consacrĂ©e au temps des funĂ©railles mais c’est vrai que dans certaines civilisations ou dans certaines reprĂ©sentations de l’aprĂšs-mort, le dĂ©funt doit voyager dans l’au-delĂ . Il est alors important de l’habiller, de le chausser, de lui permettre de bien cheminer » et c’est ce qui sera fait lors de la toilette ou du soin. 17Il y a aussi des rĂ©ponses rituelles mais je laisse les personnes qui vous parleront des cultes, aborder le sujet. Je vais m’attacher aux rĂ©ponses matĂ©rielles que l’on peut apporter pour prendre soin du corps, ce qui va permettre au vivant de cohabiter avec le dĂ©funt. 18Les premiĂšres rĂ©ponses mise en Ɠuvre, les plus simples et les plus anciennes, consistent Ă  laver le corps, Ă  l’habiller et Ă  le parfumer. Ces gestes sont toujours mis en Ɠuvre actuellement dans le cadre des toilettes rituelles, mais aussi pour redonner au dĂ©funt l’apparence qu’il avait de son vivant. 19Laver, habiller un dĂ©funt, c’est remettre de l’ordre lĂ  ou la mort a mis du dĂ©sordre, c’est nettoyer un corps qui s’est trouvĂ© souillĂ© suite Ă  l’arrĂȘt des fonctions vitales, suite Ă  des Ă©coulements de matiĂšres organiques. 20C’est aussi de remĂ©dier Ă  la rigiditĂ© cadavĂ©rique qui est apparue et qui donne au corps une position incongrue ou effrayante. Lors de la toilette ou du soin, on y remĂ©diera en massant les membres. On retrouve ainsi la libertĂ© des articulations et on repositionne le corps dans une attitude qui permet de lui rendre son humanitĂ©. Les bras seront allongĂ©s le long du corps ou les mains jointes avec les doigts croisĂ©s ou toute autre position correspondant aux attentes de la famille. 21C’est aussi l’habiller avec des vĂȘtements qui ont du sens ; avec des vĂȘtements propres ou neufs ou des vĂȘtements qui correspondent Ă  l’histoire de la personne et celle de la famille et des survivants. 22Ces gestes sont assurĂ©s le plus souvent par le personnel soignant quand le dĂ©cĂšs survient Ă  l’hĂŽpital. Ils peuvent Ă©galement ĂȘtre rĂ©alisĂ©s par le personnel des entreprises de services funĂ©raires. Il faut se rappeler qu’auparavant, ces gestes relevaient de l’entraide de voisinage, c’était l’entourage du dĂ©cĂ©dĂ© qui les pratiquaient, pas toujours l’entourage le plus proche, sous le coup du choc affectif mais des voisins et des voisines qui venaient toiletter le corps, souvent Ă  charge de revanche. Cela faisait partie de l’organisation, de la vie sociale. 23C’est quelque chose qui est devenu aujourd’hui trĂšs rare et de plus en plus les soins, mĂȘme les plus simples, vont ĂȘtre effectuĂ©s par des personnes extĂ©rieures au cercle des proches, les personnels soignants dans les hĂŽpitaux ou les professionnels du funĂ©raire qui rĂ©pondent ainsi aux demandes des familles. 24Ces gestes simples, qui sont importants, n’apportent cependant que des rĂ©ponses qui sont limitĂ©es dans le temps puisque nous avons vu que le corps allait naturellement se transformer. 25En rĂšgle gĂ©nĂ©rale la premiĂšre toilette va permettre de garder l’intĂ©gritĂ© du corps sur les 24 heures, au mieux les 48 heures, qui suivent le dĂ©cĂšs. 26Si l’on veut pouvoir garantir une cohabitation un peu plus confortable sur une pĂ©riode un peu plus longue, il faut mettre en Ɠuvre d’autres procĂ©dĂ©s. 27Les plus courants sont ceux qui consistent Ă  refroidir le corps. Pourquoi ? Parce que le froid va ralentir le dĂ©veloppement bactĂ©rien, donc retarder les phĂ©nomĂšnes consĂ©cutifs Ă  ce dĂ©veloppement. 28Il existe diffĂ©rents moyens. 29Le plus ancien est l’utilisation de tables en pierre sur lesquelles on laisse couler un filet d’eau pour les refroidir et sur lesquelles on dĂ©posait les corps morts. C’est ce qu’on trouvait dans les morgues, au xixe siĂšcle. 30Les Ă©quipements plus modernes que l’on trouve maintenant dans les chambres mortuaires ou les chambres funĂ©raires, sont des cases rĂ©frigĂ©rĂ©es dans lesquelles on dĂ©pose les corps qui se trouvent dans une atmosphĂšre suffisamment froide autour de + 6° centigrade pour ralentir le dĂ©veloppement bactĂ©rien. 31Il peut y avoir aussi des applications de glace carbonique, qui permettent aux corps de rester dans un espace banal, un domicile par exemple, mais plus souvent, maintenant, des lits ou des tables rĂ©frigĂ©rĂ©s qui permettent Ă©galement de refroidir le corps. 32Ces techniques sont efficaces mais elles ont aussi des limites en ce qui concerne l’aspect esthĂ©tique du dĂ©funt certains signes consĂ©cutifs au dĂ©cĂšs ne connaissent pas de rĂ©ponses avec ces procĂ©dĂ©s de refroidissements. Les lividitĂ©s cadavĂ©riques, la dĂ©shydratation vont s’accentuer. 33Une autre technique est ce qu’on appelle le soin de thanatopraxie. C’est une technique qui dĂ©coule en fait de la prĂ©servation des piĂšces anatomiques telle qu’elle s’est dĂ©veloppĂ©e Ă  partir de la seconde moitiĂ© du xviie siĂšcle. C’est tout Ă  fait diffĂ©rent des techniques de l’embaumement Ă©gyptien. 34La pratique de la thanatopraxie s’est dĂ©veloppĂ©e en France Ă  partir des annĂ©es 1960. 35Pour en parler rapidement, elle consiste en l’injection d’un fluide conservateur dans le circuit vasculaire, suivi d’un drainage sanguin, puis d’une ponction des viscĂšres, prĂ©alablement Ă  la diffusion d’un liquide aseptisant dans les cavitĂ©s thoraciques et abdominales, qui va neutraliser toute la flore bactĂ©rienne qui s’y trouve. 36L’objectif de ces soins est de dĂ©truire cette flore bactĂ©rienne dont le dĂ©veloppement a des consĂ©quences importantes dans la dĂ©composition, de stabiliser les tissus corporels et surtout de rendre et de conserver au dĂ©funt un aspect qui est familier Ă  ses proches. 37C’est ce qui leur permettra de pouvoir rester avec le dĂ©funt dans une atmosphĂšre tout Ă  fait normale, habituelle. Ça peut ĂȘtre autant au domicile que dans un salon d’une chambre funĂ©raire oĂč les familles pourront rendre des visites au dĂ©funt, le temps que les funĂ©railles s’organisent. 38C’est un processus temporaire, qui ne vise pas une momification du corps, mais qui lui conserve son aspect pour une quinzaine de jours, ce qui rĂ©pond tout Ă  fait aux impĂ©ratifs rĂ©glementaires puisque, en France, un dĂ©funt doit ĂȘtre inhumĂ© ou crĂ©matisĂ© dans les six jours non compris dimanche et jours fĂ©riĂ©s qui suivent le dĂ©cĂšs. 39La famille a ainsi tout Ă  fait le temps d’entretenir une derniĂšre relation, mĂȘme Ă  sens unique, avec le dĂ©funt. 40L’utilisation de ces diffĂ©rentes techniques se traduit aujourd’hui dans la rĂ©alisation des obsĂšques. On s’aperçoit que, de plus en plus, la durĂ©e pour organiser les obsĂšques tourne autour de quatre Ă  cinq jours aprĂšs le dĂ©cĂšs dans les annĂ©es 1950, c’était de l’ordre de deux jours. 41On a aujourd’hui la possibilitĂ© d’avoir le temps – et on le prend – d’amĂ©nager la pĂ©riode pour dire adieu au dĂ©funt. 42VoilĂ , pour un rapide tour d’horizon, les soins que l’on peut apporter au dĂ©funt dans ce temps qui est intimement contigu au temps du mourir et qui va permettre aux survivant de passer Ă  l’étape qui va suivre, celle du temps des funĂ©railles.

Croireau Jour ultime c'est ajouter foi Ă  tout ce que le ProphĂšte ( saws ) a tra nsmis au sujet de l'Ă©preuve de la tombe, du supplice ou de la fĂ©licitĂ© que l'homme vit.. N'oubliez jamais mes chers frĂšres et soeurs, k keurgui rĂȘk moo woor, dou Sicap dou Almadies, mais le seul site V.I.P oĂč on a une parcelle d'office sans apport personnel, ngone dĂ©llosilĂšne sĂšne khel tji

1 Ă©pisode Cette belle confĂ©rence de notre frĂšre bien-aimĂ© Soufiane est un rĂ©cit qui mentionne ses diffĂ©rentes expĂ©riences concernant le lavage des morts en France. Les derniers instants de la vie du musulman qui se prĂ©pare Ă  la mort sont excellemment dĂ©crits dans le prĂ©sent rĂ©cit et revĂȘtent une importance toute particuliĂšre dans le contexte français. Plus qu’un rĂ©cit personnel, cette confĂ©rence poignante autant qu’émouvante Ă©chauffe les cƓurs et montre combien il est bon pour le musulman de se rappeler continuellement la mort. A ne pas rater ! Cette belle confĂ©rence de notre frĂšre bien-aimĂ© Soufiane est un rĂ©cit qui mentionne ses diffĂ©rentes expĂ©riences concernant le lavage des morts en France. Les derniers instants de la vie du musulman qui se prĂ©pare Ă  la mort sont excellemment dĂ©crits dans le prĂ©sent rĂ©cit et revĂȘtent une importance toute particuliĂšre dans le contexte français. Plus qu’un rĂ©cit personnel, cette confĂ©rence poignante autant qu’émouvante Ă©chauffe les cƓurs et montre combien il est bon pour le musulman de se rappeler continuellement la mort. A ne pas rater ! Classement des podcasts dans Religion et spiritualitĂ©
RHu7.
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  • peut on toucher un mort apres le lavage mortuaire