Dansle principe du bonheur, il y a aussi une part de soi.Il faut savoir l’accueillir, mais aussi avoir une perception de notre environnement qui permette ce bonheur.Ainsi, notre conscience, notre maniĂšre de gĂ©rer des dĂ©sirs que nous ne pouvons pas combler sont Ă©galement des conditions au bonheur. La sagesse et les principes Ce dictionnaire contient 75 citations et pensĂ©es d'auteurs cĂ©lĂšbres français ou d'auteurs Ă©trangers sur le thĂšme Être heureux. Pour ĂȘtre heureux par ses enfants, il faut leur donner le bonheur ; c'est de leur bonheur qu'on jouit. L'expĂ©rience m'a convaincu de tous les avantages de la douceur pour dĂ©velopper les facultĂ©s intellectuelles et morales, pour inspirer aux jeunes gens le sentiment de l'honnĂȘte et du beau. Joseph Droz ; L'essai sur l'art d'ĂȘtre heureux 1806 Un homme peut ĂȘtre heureux avec une femme tant qu'il n'est pas question d'amour entre eux. Oscar Wilde ; Les aphorismes et pensĂ©es 1854-1900 Il ne suffit pas Ă  l'homme d'ĂȘtre heureux, il faut aussi que les autres ne le soient pas. François Mauriac ; La vie de Jean Racine 1928 Nous Ă©tions faits pour ĂȘtre libres, nous Ă©tions faits pour ĂȘtre heureux, le monde l'est lui pour y vivre, et tout le reste est de l'hĂ©breu. Louis Aragon ; Elsa 1959 Je vous souhaite d'ĂȘtre heureux autant que je l'ai Ă©tĂ©, mais plus longtemps tout de mĂȘme, bien plus longtemps ! Tristan Bernard ; Mathilde et ses mitaines 1912 C'est oublier la place que le cƓur tient dans la vie Ă  cĂŽtĂ© de la raison que de prendre l'Ă©goĂŻsme pour l'art d'ĂȘtre heureux. Gustave Vapereau ; L'homme et la vie 1896 Il faut une grande force d'Ăąme pour renoncer Ă  ĂȘtre heureux lorsqu'on sent qu'on pourrait l'ĂȘtre. Victor Cherbuliez ; Les pensĂ©es extraites de ses Ɠuvres 1913 On est heureux lorsqu'on est d'accord avec sa vie ; et on est d'accord avec elle lorsqu'on l'accepte. Victor Cherbuliez ; Les pensĂ©es extraites de ses Ɠuvres 1913 Il n'est au pouvoir d'aucune femme de rendre un homme heureux, fĂ»t-elle la perfection sur terre. L'homme ne sera heureux que s'il l'aime, fĂ»t-elle un cholĂ©ra. Jean Dutourd ; Les pensĂ©es et rĂ©flexions 1990 On est facilement heureux quand on croit que rien ne vous est dĂ». Jean Dutourd ; Les pensĂ©es et rĂ©flexions 1990 Je ne sais pas ce que c'est que le bonheur. Je n'ai jamais Ă©tĂ© heureux mais j'ai toujours Ă©tĂ© gai. Jean Dutourd ; Les pensĂ©es et rĂ©flexions 1990 Le but de la vie, c'est d'ĂȘtre heureux. On n'y arrive que lentement. Il y faut une application quotidienne. Quand on l'est, il reste beaucoup Ă  faire Ă  consoler les autres. Jules Renard ; Le journal du 9 octobre 1897. Pour ĂȘtre heureux, il faut faire ce qu'on veut, et avoir fait ce qu'on doit. Diane de Beausacq ; Les pensĂ©es et maximes de la vie 1883 La premiĂšre condition pour ĂȘtre heureux est de se croire indispensable au bonheur d'un autre ; cela fait accepter la vie. Diane de Beausacq ; Les pensĂ©es et maximes de la vie 1883 On n'est heureux que par l'espĂ©rance ou le souvenir ; en avant ou en arriĂšre de nous, le bonheur est toujours loin. Diane de Beausacq ; Les pensĂ©es et maximes de la vie 1883 Il n'y a presque pas d'hommes qui aient Ă©tĂ© continuellement malheureux ; il n'y en a pas qui soient continuellement heureux. La vie n'est donc ni une excellente ni une trĂšs mauvaise chose, mais, passez-moi l'expression, une chose mĂ©diocre participant des deux. Alexis de Tocqueville ; La nouvelle correspondance inĂ©dite 1866 Dans une relation amoureuse, il n'est que de s'entendre ! Rien n'est plus facile que d'ĂȘtre heureux pourvu que de part et d'autre on y apporte quelque complaisance. Victor Cherbuliez ; Les pensĂ©es extraites de ses Ɠuvres 1913 Il ne dĂ©pend pas toujours de nous d'ĂȘtre heureux, mais il dĂ©pend de nous de mĂ©riter de l'ĂȘtre. Benjamin Delessert ; Le guide du bonheur 1839 On cherche moins Ă  ĂȘtre heureux qu'Ă  rĂ©unir les conditions sociales du bonheur. Henri Petit ; Sursis au dĂ©sespoir 1972 Être heureux est le seul pied de nez que nous pouvons dĂ©cocher Ă  la mort. Abla Farhoud ; Le fou d'Omar 2005 Il faut oser ĂȘtre heureux et oser le dire en se reconnaissant dĂ©positaire, non auteur de son bonheur, en Ă©tant humble et non orgueilleux. Henri-FrĂ©dĂ©ric Amiel ; Journal intime, le 14 mai 1852. L'amour nous donne envie de parler, de rire, d'ĂȘtre heureux sans raison. Il nous fait dĂ©couvrir quelques-uns de nos possibles encore en friche. Jacques SalomĂ© ; Aimer l'amour 2010 C'est une terrible chose d'ĂȘtre heureux ! Comme on s'en contente ! Comme on trouve que cela suffit ! Comme, Ă©tant en possession du faux but de la vie, le bonheur, on oublie le vrai but, le devoir ! Victor Hugo ; Les misĂ©rables 1862 L'art d'ĂȘtre heureux en amour consiste Ă  tout donner sans rien demander. Paul Bourget ; La physiologie de l'amour moderne 1889 U Non c’est l’état d’ĂȘtre heureux est un Ă©tat qui ne peut durer et donc ĂȘtre. 1. Or on peut penser que cet Ă©tat n’est pas accessible si on entend par lĂ  totale satisfaction, Dans la Happy Funky Family, nous sommes convaincues que l’art rend heureux et que nos portraits Ă  la commande procurent une Ă©motion inĂ©galable. Est-ce une vue de l’esprit ou sommes-nous dans le vrai? L’art peut-il vraiment nous aider Ă  atteindre cet Ă©tat de sĂ©rĂ©nitĂ© et de plĂ©nitude durable qu’on appelle le BONHEUR? Nous nous sommes penchĂ©es avec “bonheur” sur le sujet! 1 L’enfance de l’art
A premiĂšre vue, l’art nous rendrait heureux, car nous pouvons profiter de lui. Il nous rend heureux Ă  tous les niveaux au niveau social, psychologique, existentiel et profond. Oui, l’art rend heureux, c’est mĂȘme son devoir, enfin ce par quoi nous le recherchons et en avons besoin. Portrait rĂ©alisĂ© par notre artiste peintre JulietteQui irait assouvir sa soif d’art tout en se faisant du mal ? L’art permet au contraire de rencontrer des personnes aussi passionnĂ©es que nous et parfois aussi Ă©tranges et incomprĂ©hensibles mais qui font notre bonheur. Ces rencontres informelles avec les artistes, ces personnes qui sortent des lignes tracĂ©es pour dĂ©noncer les injustices ou seulement remettre de la vie dans les cƓurs de ceux qui n’ont plus rien. Lorsque nous n’avons plus rien qui nous rattache Ă  la vie, seul l’art a la capacitĂ© de nous Ă©lever au plus haut de nous-mĂȘmes pour nous transcender et nous faire goĂ»ter un instant d’éternitĂ©. C’est pour rester plus forts psychiquement que l’art vient nous relever, car nous choisissons l’art que nous voulons aimer. L’ĂȘtre humain a cette capacitĂ© de choix, il veut son bonheur, il en choisit la façon sans oublier de se laisser surprendre. Notre existence est ainsi toute irradiĂ©e des rayons de l’art et en nous, ce bonheur tant attendu et recherchĂ©, trouve son accomplissement. C’est ce que nous faisons de l’art qui nous rend heureux. 2 L’art, vecteur d’émotionsRomans “feel good”, films “good mood”, morceaux de musique qui “reboostent” ou “donnent la pĂȘche”, de nombreuses Ɠuvres nous apportent incontestablement du plaisir. Rappelez-vous la sensation d’ĂȘtre sur un petit nuage aprĂšs avoir vu “Le Fabuleux Destin d’AmĂ©lie Poulain”
 Il est dĂ©licat d’affirmer que l’art nous rend heureux puisque le bonheur dĂ©pend d’un grand nombre de variables mais s’il ne fait pas notre bonheur Ă  coup sĂ»r, il y contribue ! Éprouver ce genre de satisfaction peut contribuer au bonheur. On peut assurĂ©ment rattacher ce plaisir Ă  certaines conceptions du bonheur ou de l’accomplissement humain dans notre tradition de pensĂ©e” , explique Danielle Lories, professeur de philosophie et d’esthĂ©tique philosophique Ă  l’UniversitĂ© catholique de Louvain UCL. Quand nous regardons une peinture, une sculpture ou que nous Ă©coutons de la musique, nous sĂ©crĂ©tons de la dopamine, l'hormone du plaisir et du dĂ©sir. L'art libĂšre notre cerveau de la rĂ©alitĂ© et nous tend les bras pour plus de bonheur. Portrait d’amies rĂ©alisĂ© par notre artiste illustratrice digitale LisonVous frissonnez en Ă©coutant de l’opĂ©ra, vous souriez malgrĂ© vous au théùtre, votre corps ressent et rĂ©agit, sensible aux Ă©motions positives. L’esprit aussi, nourri par les idĂ©es et les histoires, s’enrichit. “Il n’y a jamais vraiment eu de sĂ©paration dans notre tradition de pensĂ©e dans le plaisir Ă  la fois du corps et de l’esprit », poursuit Danielle a un impact sur le corps, indĂ©niablement. Et mĂȘme si nous en sommes aux prĂ©mices de la comprĂ©hension scientifique des effets de l’art, les Ă©tudes rĂ©alisĂ©es Ă  ce jour montrent que le fait de regarder une Ɠuvre, ou de la crĂ©er, aide Ă  nous connecter plus facilement Ă  nos Ă©motions, et laisse sous-entendre la possibilitĂ© de mieux se connecter aux autres. 3 L’art nous aide Ă  vivre ensembleSi l’art peut procurer du plaisir et aide Ă  vivre en gĂ©rant mieux nos Ă©motions, il permet d’apprendre aussi sur la nature humaine et les relations. Les moments partagĂ©s au cinĂ©ma, pendant un concert ou une piĂšce de théùtre apportent du bien-ĂȘtre et des sentiments positifs. “La communion des spectateurs peut aussi, dans un certain Ă©tat d’esprit affectif et intellectuel, avoir des effets bĂ©nĂ©fiques sur les relations entre les personnes dans la sociĂ©tĂ©, ajoute Danielle Lories. On pourrait trouver lĂ  quelque chose qui nous rapproche du bonheur humain, dans le sens de l’accomplissement qui serait vivre avec les autres.”D’ailleurs, l’Art a vocation Ă  ĂȘtre vĂ©cu ensemble, Ă  ĂȘtre partagĂ© dans la communautĂ©. Le public d’une exposition ou d’une manifestation artistique aime confronter ses points de vue et interprĂ©tations d’une mĂȘme Ɠuvre, aime chercher ensemble Ă  interprĂ©ter et comprendre ce qu’un artiste Ă  voulu exprimer. L’essentiel n’est pas tant d’aimer ce que l’on a vu, mais d’avoir pu ressentir une Ă©motion authentique face Ă  l’Ɠuvre. Le mot esthĂ©tique » issu du grec aĂŻsthĂ©sis signifie d’ailleurs sensation ».L’art est Ă©galement un rĂ©vĂ©lateur de notre humanitĂ©. Il permet de mieux se comprendre et de mieux comprendre les autres. L’art n’a pas de pays d’origine, l’art n’a pas de religion, l’art est universel. Il rapproche et unit les hommes et femmes du monde entier
. En effet, nul besoin de connaĂźtre une langue Ă©trangĂšre pour dĂ©crypter, interprĂ©ter et s’approprier une Ɠuvre d’art. Elle parle d’elle-mĂȘme. 4 L’art, rĂ©vĂ©lateur de la beautĂ© du monde “L’art ne reproduit pas le visible, il le rend visible.” Portrait de famille rĂ©alisĂ© par notre artiste dessinatrice CaroleLes artistes sont des rĂ©vĂ©lateurs, ils nous aident Ă  voir le monde diffĂ©remment, nous Ă©loignent de la vision trop utilitaire du monde. L’intĂ©rĂȘt de l’art , c’est une possibilitĂ© de sortir de son propre esprit
 L’art aiguise notre perception, nous permet d’avoir un rapport plus contemplatif et moins utilitaire du monde! On peut donc dire qu’il participe Ă  notre Wilde disait “on ne voit une chose que quand on en voit la beauté  » L’art rĂ©vĂšle la beautĂ© des choses et ce n’est pas l’art qui imite la vie, c’est la vie qui imite l’art!!!Par Nathalie Boscq, Co-fondatrice de la Happy Funky Family I DĂ©pend-il de nous d’ĂȘtre heureux? Bonheur et LibertĂ©. Être heureux est-ce ĂȘtre favorisĂ© par les Ă©vĂ©nements ? Le bonheur est-il un cadeau des Dieux ? Tombe-t-il du ciel ? a) Étymologie du mot : Bon-« heur » / mal-« heur » : « heur » = chance, hasard, sort (porte-bonheur / « Au petit bonheur, la chance ») La ou les causes du bonheur seraient hors de
Je rĂ©vise Fiche En quoi consiste le bonheur ? Fiche Le bonheur est-il une illusion ? Fiche Le bonheur est-il une fin morale ? VidĂ©o Le bonheur Audio Le bonheur Je m'entraĂźne Annale corrigĂ©eDissertation Doit-on tout faire pour ĂȘtre heureux ? Annale corrigĂ©eExplication de texte Saint Augustin, Les Confessions Annale corrigĂ©eDissertation DĂ©pend-il de nous d'ĂȘtre heureux ? Annale corrigĂ©eDissertation A-t-on le devoir d'ĂȘtre heureux ? Annale corrigĂ©eExplication de texte Rousseau, Les RĂȘveries du promeneur solitaire Annale corrigĂ©eDissertation Est-il souhaitable de pouvoir satisfaire tous ses dĂ©sirs ? Annale corrigĂ©eExplication de texte Rousseau, Discours sur l'origine et les fondements de l'inĂ©galitĂ© parmi les hommes Annale corrigĂ©eDissertation Le dĂ©sir suppose-t-il autrui ? Annale corrigĂ©eDissertation Peut-on ĂȘtre heureux sans le savoir ? Annale corrigĂ©eExplication de texte Russell, La ConquĂȘte du bonheur Annale corrigĂ©eExplication de texte Rousseau, Lettre Ă  M. d'Offreville Annale corrigĂ©eDissertation Faut-il prĂ©fĂ©rer la vĂ©ritĂ© au bonheur ? Annale corrigĂ©eDissertation Peut-on se tromper en se croyant heureux ?

I Non, le bonheur ne dĂ©pend pas de nous Notre bonheur repose sur une part de chance que nous ne maĂźtrisons pas. En effet l’étymologie mĂȘme du mot bonheur est « bonum

Les philosophes de l’AntiquitĂ© grecque et romaine considĂ©raient que le bonheur Ă©tait la principale finalitĂ© de l’homme tous les hommes dĂ©sirent ĂȘtre heureux. Conçu comme bĂ©atitude, ou fĂ©licitĂ©, le bonheur est dĂ©fini comme Souverain bien » summum bonum, diront les philosophes latins – auquel tous les hommes s’efforcent d’accĂ©der. EnvisagĂ© comme bien suprĂȘme, le bonheur se distingue donc de la joie, du plaisir, ou de la jouissance. Il constitue un bien difficile Ă  obtenir, qu’il est rare de possĂ©der. Les conceptions du bonheur varient cependant en fonction des Ă©poques, ou des doctrines. C’est pourquoi nous devons essayer, dans un premier temps, de circonscrire la notion du bonheur, de la dĂ©finir, afin de pouvoir rĂ©pondre Ă  la question qui nous est posĂ©e. Il s’agira ensuite, dans un second temps, de savoir si ĂȘtre heureux » dĂ©pend de nous. Étymologiquement, le terme de bonheur » vient du latin augarium, qui signifie, en français ancien, heur », c’est-Ă -dire bonne fortune », ou chance ». A ce titre, le bonheur ne serait-il pas liĂ© au hasard ? Sommes-nous, par consĂ©quent, rĂ©ellement responsables de notre propre bonheur, comme de notre propre malheur, si l’un et et l’autre dĂ©pendent du hasard, s’ils sont alĂ©atoires ? Le hasard ne saurait cependant justifier intĂ©gralement la qualitĂ© d’une existence. Il semble que certains Ă©vĂ©nements, contribuant Ă  notre bonheur ou, inversement, le contrariant, sont provoquĂ©s par nous, tandis que d’autres ne le sont pas. C’est prĂ©cisĂ©ment ce qu’il nous faudra Ă©lucider, en tentant de voir, justement, ce qui dĂ©pend de nous et ce qui ne dĂ©pend pas de nous. Enfin, nous verrons en quoi la notion de bonheur est intrinsĂšquement liĂ©e Ă  celle de libertĂ© l’homme libre, en effet, est responsable de sa propre existence, et par consĂ©quent de son propre bonheur. I. Qu’est-ce que le bonheur ? a DiffĂ©rence entre le plaisir, la joie et la bĂ©atitude. Aristote – Spinoza - Hegel Le bonheur se distingue du plaisir, considĂ©rĂ© le plus souvent, dans la tradition philosophique, de maniĂšre nĂ©gative. Platon estime que le plaisir est tyrannique ; consĂ©quence ou rĂ©sultat de la satisfaction d’un dĂ©sir, il s’estompe progressivement, pour laisser place Ă  un nouveau dĂ©sir. LiĂ© au manque, celui-ci demande d’ĂȘtre satisfait. Un dĂ©sir non assouvi est liĂ© au dĂ©plaisir, Ă  la souffrance. Nous ne pouvons donc pas faire dĂ©pendre notre bonheur du plaisir, et des dĂ©sirs qui lui sont associĂ©s. De son cĂŽtĂ©, Epicure place le plaisir au centre de sa doctrine, Ă©crivant, dans la Lettre Ă  MĂ©nĂ©cĂ©e, que c’est du plaisir qu’il faut partir pour dĂ©terminer ce qu’il faut rechercher ou fuir. Mais le dĂ©sir n’en est pas moins liĂ©, chez Epicure, Ă  l’ ataraxie », correspondant Ă  la tranquillitĂ© de l’ñme et Ă  l’absence de souffrance. Le plaisir est donc Ă  ce titre dĂ©fini, comme chez Platon, mais dans une perspective diffĂ©rente, de maniĂšre nĂ©gative. Tous les plaisirs ne sont pas bons, et il existe certains dĂ©sirs que nous devons Ă©viter de satisfaire, si nous voulons ĂȘtre heureux. Les dĂ©sirs non naturels et non nĂ©cessaires, montre par exemple Epicure, sont superflus ; nous ne devons pas chercher Ă  les satisfaire. Ces dĂ©sirs sont essentiellement gĂ©nĂ©rateurs de troubles. En revanche, nous devons satisfaire les dĂ©sirs naturels et nĂ©cessaires ils sont liĂ©s aux besoins essentiels de l’homme. D’une maniĂšre plus gĂ©nĂ©rale, un grand nombre de philosophes estiment que le bonheur est un Ă©tat durable, tandis que le plaisir correspond Ă  un Ă©tat fugitif, Ă©phĂ©mĂšre. Spinoza, au 17Ăšme siĂšcle, s’appropriant l’expression de Souverain bien », concept central au sein de la philosophie antique grecque et romaine, identifie ce Souverain bien » au bonheur lui-mĂȘme, conçu comme bĂ©atitude » mais ne nous ne mĂ©prenons pas sur ce terme. La bĂ©atitude correspond Ă  un bonheur stable et parfait, qui est l’état de plĂ©nitude du Sage. En somme – seul le philosophe peut accĂ©der au bonheur authentique. La foule, les gens vulgaires, dit Spinoza, ne sauront jamais ce qu’est la bĂ©atitude. Spinoza fait nĂ©anmoins l'Ă©loge de la la joie passion positive par excellence, la joie est ce qui nous permet de passer d’une perfection moindre Ă  une plus grande perfection. Elle ne correspond pas Ă  l’exaltation Ă  laquelle on la compare habituellement. Hegel, de son cĂŽtĂ©, trouve un dĂ©nominateur commun aux notions de plaisir et de bonheur ce dĂ©nominateur est celui de la chance ». En revanche, le propre de la bĂ©atitude est, selon lui, de ne faire aucune place Ă  la chance. Nous comprenons que pour Hegel la bĂ©atitude rĂ©sulte d’un choix, tandis que le bonheur ou le plaisir dĂ©pendent trĂšs souvent du hasard. Dans le cadre qui vient d’ĂȘtre dĂ©limitĂ©, nous pouvons apporter un premier Ă©lĂ©ment de rĂ©ponse Ă  la question qui nous est posĂ©e le bonheur dĂ©pend de nous, si nous avons bien compris en quoi consistait la vĂ©ritable nature de ce bonheur. b Le bonheur comme finalitĂ© de l’existence. Aristote Selon Aristote, et au sein de la philosophie antique dans son ensemble, le bonheur est la fin suprĂȘme Ă  laquelle toutes les autres fins sont subordonnĂ©es. Ainsi que l’écrit Aristote, dans l’Ethique Ă  Nicomaque Tout ce que nous choisissons est choisi en vue d’une autre chose, Ă  l’exception du bonheur, qui est une fin en soi. Livre X, chapitre VI. En s'exprimant de cette maniĂšre, Aristote affirme que le bonheur n’est pas un don, et qu’il ne dĂ©pend pas du hasard ou de la chance. Le bonheur est le fruit de notre travail et de notre rĂ©flexion. Il est, par consĂ©quent, en notre pouvoir d'ĂȘtre heureux. La philosophie antique dans son ensemble aura cherchĂ© Ă  donner du bonheur une dĂ©finition en vertu de laquelle le bonheur serait en notre pouvoir, et dĂ©pendrait de notre volontĂ©. Le bonheur est liĂ© Ă  la sagesse, et celle-ci consiste Ă  Ă©laborer un art de vivre au terme duquel nous aurons Ă©difiĂ© notre propre bonheur. c Le bonheur ne peut ĂȘtre le bien suprĂȘme de l’existence. Kant Le bonheur, que Kant, au 18Ăšme siĂšcle, nomme Ă©galement jouissance de la vie », est certes ce que recherchent tous les hommes. Le problĂšme vient du fait, explique Kant, que chaque homme se fait une conception diffĂ©rente du bonheur. On ne peut donc pas vraiment dire en quoi le bonheur consiste. Il demeure un concept vague, indĂ©terminĂ© Le concept du bonheur est un concept si indĂ©terminĂ© que, malgrĂ© le dĂ©sir que tout homme a d’ĂȘtre heureux, personne ne peut jamais dire en termes prĂ©cis et cohĂ©rents ce que vĂ©ritablement il dĂ©sire et il veut Fondements de la mĂ©taphysique des mƓurs, II, Ă©d. Delagrave, pp. 131-132. Il existe par consĂ©quent autant de dĂ©finitions du bonheur qu’il existe d’individus. Nous ne pouvons donner du bonheur une dĂ©finition objective, universelle. C’est pourquoi le bonheur reste finalement, selon Kant, un idĂ©al de l’imagination ». Il serait mĂȘme pathologique », puisqu’il est essentiellement apparentĂ© aux Ă©motions, aux sentiments et aux passions. Et ce qui relĂšve de l’affectif ne doit pas rentrer en ligne de compte, s’il s’agit de savoir quel est le but principal que l’homme doit poursuivre. II. Le bonheur dĂ©pend-il de nous ? a L’homme est responsable de son existence, et donc de son propre bonheur Nous avons montrĂ© que la philosophie antique considĂ©rait, dans sa globalitĂ©, que le bonheur dĂ©pendait de nous. EpictĂšte considĂšre, par exemple, que celui qui ne s’occupe que de ce qui dĂ©pend de lui peut connaĂźtre le bonheur, opĂ©rant un renversement des termes de cette interrogation DĂ©pend-il de nous d’ĂȘtre heureux ? ». Il dĂ©pend de nous d’ĂȘtre heureux, dĂšs lors que nous savons que notre pouvoir d'agir ne peut s'exercer que sur ce qui dĂ©pende de nous. Abstenons-nous par consĂ©quent de vouloir maĂźtriser ce qui nous Ă©chappe. Nous sommes responsables de notre bonheur pour autant que nous ne cherchons pas Ă  contrer la fatalitĂ© ou le destin. Dans une optique plus contemporaine, les termes de notre problĂ©matique s’énoncent de maniĂšre diffĂ©rente. L’homme a cessĂ© d’ĂȘtre soumis Ă  la Nature, comme chez les Grecs ou chez les Romains. Il ne rĂšgle pas ses dĂ©sirs en fonction de ce que la Nature lui dicte. L’emprise de la religion, au sein des dĂ©mocraties occidentales, est moindre qu’à l’époque du rayonnement du christianisme. Pas davantage qu’il n’obĂ©it dĂ©sormais aux rĂšgles de la nature, l’homme n’obĂ©it aux rĂšgles de la religion. S’étant affranchi de toute transcendance, l’homme est seul face Ă  lui-mĂȘme. Il a conquis son autonomie, sa libertĂ©. A ce titre, il est responsable de son existence, et donc responsable des Ă©vĂ©nements qui la marquent, des situations dans lesquelles lui-mĂȘme se trouve. Il lui appartient, en thĂ©orie, de construire sa vie. On peut nĂ©anmoins se poser la question de savoir si certains facteurs, indĂ©pendants de sa volontĂ©, n’influent pas considĂ©rablement sur son bonheur. En un seul siĂšcle, les sociĂ©tĂ©s ont considĂ©rablement Ă©voluĂ©. AxĂ©es principalement sur la croissance Ă©conomique et sur la consommation, les sociĂ©tĂ©s contemporaines font de l’acquisition des biens matĂ©riels le principal facteur de la rĂ©ussite individuelle; de cette rĂ©ussite dĂ©pend notre bonheur. Certes, nous savons pertinemment que l’argent seul ne fait pas le bonheur. NĂ©anmoins, il paraĂźt difficile d’ĂȘtre heureux si l’individu se trouve en situation de prĂ©caritĂ©, s’il n’a pas de travail, ou ne peut payer un loyer. Et les circonstances ayant conduit Ă  cette prĂ©caritĂ© sont en elles-mĂȘmes trĂšs alĂ©atoires et trĂšs diverses. b L’homme ne peut maĂźtriser entiĂšrement sa propre destinĂ©e Devenu maĂźtre de sa destinĂ©e, libre de choisir ce qui lui convient, aussi bien dans sa vie professionnelle que dans sa vie privĂ©e, l’homme reste nĂ©anmoins soumis aux alĂ©as de l’existence. Il faut dĂ©sormais tenir compte des spĂ©cificitĂ©s de l’individu contemporain, que certains sociologues contemporains, tel Gilles Lipovetzky, qualifient d’ hypermoderne ». Autrefois, explique-t-il en substance, quand on Ă©tait ouvrier, on vivait comme un ouvrier, c’est-Ă -dire avec des comportements, des idĂ©es, des sentiments propres Ă  ce milieu. Les individus se sont peu Ă  peu libĂ©rĂ©s de leur mode d’appartenance, et ont pris leur distance par rapport Ă  certaines normes collectives Ă©tablies. L’individu, dĂ©sormais, choisit sa vie. Dans L’individu incertain 1995, Alain Ehrenberg estime considĂ©rable le nombre de problĂšmes que l’individu aujourd’hui est sensĂ© prendre en charge. PrivĂ© des repĂšres qui, traditionnellement, Ă©taient les siens, l’individu est dĂ©stabilisĂ©, et il souffre. Alors que les sociĂ©tĂ©s gĂ©rĂ©es par des normes et par des interdits –tels les interdits religieux – gĂ©nĂ©raient des pathologies de la culpabilitĂ© on se sentait coupable devant Dieu d’avoir enfreint ces interdits, les sociĂ©tĂ©s individualistes contemporaines provoquent des pathologies de la responsabilitĂ©, associĂ©es Ă  ce que nous nommons la dĂ©pression ». Le relĂąchement des dispositifs d’intĂ©gration, tels que l’école, la famille ou le travail provoque en outre l’incertitude et l’inquiĂ©tude. L’égalisation de l’homme et de la femme, tout aussi nĂ©cessaire et indispensable soit-elle, a gĂ©nĂ©rĂ© des troubles d’identitĂ©, alors que cette identitĂ© Ă©tait bien fixĂ©e. Aujourd’hui, un grand nombre d’individus ont la sensation de ne pas maĂźtriser leur destin, et l’anxiĂ©tĂ© que cela gĂ©nĂšre les Ă©loigne du bonheur. C’est probablement pour cette raison que les ouvrages proposant des recettes » pour ĂȘtre heureux, Ă©manant parfois de philosophes ou de mĂ©decins, rencontrent un grand succĂšs dans les librairies. Les mĂ©thodes de dĂ©veloppement personnel , les ouvrages sur l’art de vivre, sur la maniĂšre de gĂ©rer sa vie paraissent en grand nombre. L’individu contemporain veut ĂȘtre un individu Ă©panoui, mais trĂšs souvent, alors qu’il est maĂźtre de son existence, libre de ses choix, le bonheur lui Ă©chappe. III. Il est nĂ©cessaire d’ĂȘtre libre pour ĂȘtre heureux a Le bonheur n’a de sens que si l’homme est libre. Hegel -Sartre On peut en outre estimer que la libertĂ© a davantage de valeur que le bonheur, ou encore qu’il ne peut exister d’homme qui soit assujetti Ă  un autre en se satisfaisant de cet Ă©tat. Les deux notions seraient en quelque sorte concurrentes. En privant l’homme de sa libertĂ©, on le prive d’une partie de son humanitĂ©, d’une partie de son essence. Le bonheur, sans la libertĂ©, n’a pas de sens. On peut rappeler la devise des castristes au moment de la rĂ©volution cubaine, en 1959 La LibertĂ©, ou la mort ». Hegel, dans ce passage de la PhĂ©nomĂ©nologie de l’esprit que l’on a coutume d’appeler la dialectique du maĂźtre et de l’esclave », montre que la figure symbolique du maĂźtre » reprĂ©sente celui qui prĂ©fĂšre la mort Ă  la servitude. Il prĂ©fĂšre, dans la perspective d'une lutte Ă  mort avec un autre homme, risquer sa vie plutĂŽt que de risquer de se trouver dans la position de l'esclave. Vainqueur de cette lutte Ă  mort, il deviendra le "maĂźtre". Le dominĂ© » l’esclave, en revanche, prĂ©fĂšre l'esclavage Ă  la mort. La crainte de perdre la vie est plus forte que la crainte de perdre la libertĂ©. Peut-on prĂ©fĂ©rer le bonheur Ă  la libertĂ©, et peut-on encore concevoir ces deux idĂ©es sous cette alternative ? Nous pourrions en effet ĂȘtre libre sous n’importe quel rĂ©gime politique, et dans n’importe quelle circonstance. PrisonniĂšre dans le camp de concentration de RavensbrĂŒck, l’anthropologue Germaine Tillion 1907-2008 Ă©crit une opĂ©rette. Sartre, de son cĂŽtĂ©, pense que nous n’avons jamais Ă©tĂ© aussi libres que sous l’occupation allemande ». Certains ont pu dire, dans une perspective similaire, que les plus belles pages de la littĂ©rature ont Ă©tĂ© Ă©crites en captivitĂ©. C’est en faisant l’expĂ©rience de la servitude que l’homme sait ce que la libertĂ© reprĂ©sente. De la mĂȘme maniĂšre, c’est en faisant l’expĂ©rience du malheur que l’homme se rend compte de ce que vĂ©ritablement le bonheur reprĂ©sente. Sartre affirme Ă©galement, dans les Cahiers pour une morale 1983, que la libertĂ© est liĂ©e Ă  la mort, et Ă  ce risque de mourir que nous courons en permanence. C’est Ă  travers cette perspective de la mort, et den considĂ©ration de notre finitude, que nous pouvons apprĂ©hender ce que reprĂ©sente la libertĂ©. La libertĂ© est interrogation, incertitude quant aux consĂ©quences de nos actes. Nous ne savons jamais Ă  l’avance ce qu’entraĂźnera telle ou telle dĂ©cision. C’est parce que nous ignorons de quoi demain sera fait que nous sommes libres. Ne peut-on pas en dire autant du bonheur, en tant qu’il est liĂ©, prĂ©cisĂ©ment Ă  la libertĂ© dĂ©finie sous cet angle ? Quelle consistance aurait un bonheur dĂ©pendant de recettes » ou d’ ingrĂ©dients » qui nous aurait permis de le fabriquer ? Il faudrait accepter que le bonheur puisse ne pas dĂ©pendre de nous, si nous voulons saisir la vĂ©ritable essence du bonheur. b Cependant, on ne peut pas considĂ©rer que l’homme est inconditionnellement libre. Spinoza – Freud. En effet, il n’est pas toujours conscient des causes qui le font agir de telle ou telle maniĂšre. Tout ne dĂ©pend pas de sa seule volontĂ© s’il en Ă©tait ainsi, tous les hommes seraient heureux. Les philosophes considĂ©rant que l’homme est libre estiment en mĂȘme temps qu’il dĂ©pend de lui d’ĂȘtre heureux. Responsable de ses actes, de ses choix, des dĂ©cisions qu’il prend, il est en mĂȘme temps responsable de leurs consĂ©quences sur sa propre existence. On peut donc penser, a contrario, que les philosophes qui ne croient pas que la libertĂ© humaine existe, ne pensent pas non plus que l’homme puisse ĂȘtre responsable de son propre bonheur, ou maĂźtre de sa destinĂ©e. Dans la cinquiĂšme partie de l’ Ethique, Spinoza explique que seul l’homme libre peut ĂȘtre heureux. Pourtant, Spinoza a prĂ©alablement affirmĂ© que nous ignorons, la plupart du temps, les vĂ©ritables causes de ce qui nous fait agir. Nous croyons agir librement, explique Spinoza, alors que nous ignorons les causes qui nous dĂ©terminent. En fait, il faut comprendre que chez Spinoza, seul est libre » l’homme qui se connaĂźt lui-mĂȘme. Comment, alors, peut-on se connaĂźtre soi-mĂȘme ? En connaissant, montre Spinoza, la nature de nos besoins, de nos dĂ©sirs et de nos passions. Que sait encore l’homme libre ? L’homme libre sait, prĂ©cisĂ©ment, qu’il n’est pas libre, et que sa libertĂ© est en grande partie illusoire. Fort de ce savoir, il est alors possible pour l’homme sage d’acquĂ©rir ce minimum de libertĂ©, Ă  partir de laquelle il pourra construire son bonheur. Il faut enfin Ă©voquer Freud, qui, en postulant l’existence de l’inconscient, prive l’homme d’une grande partie de sa libertĂ©, en montrant que ses agissements sont le fruit de mĂ©canismes inconscients. En cela, l’homme n’est pas responsable de ce qui lui arrive. Il construit son bonheur ou son malheur sans savoir pourquoi. Il veut ĂȘtre heureux, mais il est malheureux. Il ignore pourquoi il est en Ă©tat d’insatisfaction perpĂ©tuelle, alors mĂȘme qu’il recherche le bonheur. Freud Ă©tablit donc le constat d’aprĂšs lequel il ne dĂ©pend donc pas de l’homme d’ĂȘtre heureux. La psychanalyse, en fonction d’une mĂ©thode ou d’un processus thĂ©rapeutique mis en place par Freud lui-mĂȘme, devra permettre de remĂ©dier Ă  une pathologie dont il estime que chaque individu, Ă  des degrĂ©s divers, est porteur. Conclusion Nous avons Ă©tabli que d'aprĂšs certaines considĂ©rations, il dĂ©pendait de nous d'ĂȘtre heureux; au regard d'autres perspectives, nous constatons que nous ne pouvons Ă©chapper au hasard. Nous dĂ©pendons de la survenue d'Ă©vĂ©nements sur lesquels nous n'avons pas de prise. Nous ne pouvons Ă©viter les accidents, les maladies, les catastrophes - mĂȘme si nous conservons les moyens de ne pas nous exposer Ă  certains risques. Certaines circonstances doivent ĂȘtre rĂ©unies pour que nous puissions ĂȘtre heureux, et il n'est pas certain que Sartre ait eu raison d'affirmer que nous n'avons jamais Ă©tĂ© aussi libres que sous l'occupation allemande, mĂȘme s'il voulait dire par lĂ  que nous ne saisissons vĂ©ritablement l'essence de la libertĂ© que lorsque nous en sommes privĂ©s. La question reste nĂ©anmoins ouverte, dans la mesure oĂč il est toujours aussi difficile de donner du bonheur une dĂ©finition homogĂšne. Car la dĂ©finition du bonheur est faite d'Ă©lĂ©ments Ă  la fois universels, objectifs on ne peut par exemple ĂȘtre heureux si nos besoins primaires ne sont pas satisfaits, et subjectifs comme le disait Kant, il existe autant de dĂ©finitions du bonheur qu'il existe d'individus. Chaque individu se fait sa propre conception du bonheur. Il dĂ©pend de nous d'ĂȘtre heureux pour deux raisons principales d'abord parce que nous sommes libres, et Ă  ce titre acteurs, Ă  travers nos choix, de nos dĂ©cisions, de nos agissements, de notre bonheur; ensuite parce que nous sommes capables de nous fixer des objectifs raisonnables et de limiter nos dĂ©sirs, ou certaines ambitions. Il ne dĂ©pend pas de nous d'ĂȘtre heureux en revanche au regard de ce que nous pouvons difficilement prĂ©voir, maĂźtriser. Nous sommes dĂ©pendants d'influences extĂ©rieures, auxquelles nous restons soumis.
Ilne dĂ©pend pas toujours de nous d'ĂȘtre heureux, mais il dĂ©pend de nous de mĂ©riter de l'ĂȘtre. Benjamin Delessert; Le guide du bonheur (1839) On cherche moins Ă  ĂȘtre heureux qu'Ă  rĂ©unir les conditions sociales du bonheur. Henri Petit; Sursis au dĂ©sespoir (1972) Être heureux est le seul pied de nez que nous pouvons dĂ©cocher Ă  la mort. Abla Farhoud; Le

Selon les stoĂŻciens, nous voulons deux types de choses. Les choses qui sont sous notre contrĂŽle et les choses qui ne sont pas sous notre contrĂŽle. Les choses sous notre contrĂŽle sont celles qui ne dĂ©pendent que de nous, c'est-Ă -dire celles qui existent Ă  cause d'une cause en nous notre volontĂ© et uniquement Ă  cause de cela. Ce sont les actions de notre esprit nos opinions, nos poursuites, nos dĂ©sirs, nos aversions, etc. Par exemple, j'ai telle opinion parce que je veux penser Ă  cette pensĂ©e et uniquement pour cette raison. Les choses qui ne sont pas sous notre contrĂŽle, par contre, sont celles qui ne dĂ©pendent pas de nous, c'est-Ă -dire celles qui n'existent pas Ă  cause de notre volontĂ© ou pas seulement Ă  cause de notre volontĂ©. Elles englobent notre corps, notre richesse, notre renommĂ©e, notre pouvoir, et toutes les choses bonheurÉpictĂšte, le cĂ©lĂšbre stoĂŻcien, utilise cette distinction essentielle pour expliquer le malheur et le bonheur. Le malheur, affirme-t-il, rĂ©sulte du fait de considĂ©rer comme dĂ©pendant de nous des choses qui n'en dĂ©pendent pas. A l'inverse, le bonheur rĂ©sulte du fait de considĂ©rer les choses qui sont sous notre contrĂŽle en tant que telles. ÉpictĂšte essaie aussi de dĂ©finir les moyens du bonheur. Pour ĂȘtre heureux, un homme doit d'abord considĂ©rer les choses qui sont sous son contrĂŽle en tant que telles et les choses qui ne sont pas sous son contrĂŽle en tant que telles. Il doit Ă©galement ne vouloir que les choses qui sont sous son contrĂŽle. Car le bonheur est l'Ă©tat de celui qui a toutes les choses qu'il dĂ©sire. Si vous ne voulez que les choses qui dĂ©pendent de vous, vous aurez tout ce que vous voulez et vous serez mĂȘme conseil s'applique Ă  l'opposĂ© du dĂ©sir, c'est-Ă -dire Ă  l'aversion. Pour ĂȘtre heureux, un homme doit s'abstenir d'avoir de l'aversion pour les choses qui ne dĂ©pendent pas de lui et transfĂ©rer son aversion vers les choses qui dĂ©pendent de lui mais qui ne sont pas souhaitables, les choses contraires Ă  la nature », comme le dit ÉpictĂšte Enchiridion, 2 . Car tous les hommes souffrent de dĂ©sirer des objets qui ne dĂ©pendent pas d'eux et qu'ils n'obtiennent pas, mais aussi d'avoir de la rĂ©pugnance pour des objets qui ne dĂ©pendent pas d'eux et qu'ils doivent supporter Celui qui n'obtient pas l'objet de son dĂ©sir est déçu, et celui qui encourt l'objet de son aversion malheureux » Enchiridion, 2. Si donc les hommes avaient seulement de l'aversion, parmi les choses qui dĂ©pendent d'eux, pour les choses contraires Ă  la nature, ils ne seraient jamais malheureux. Si nous considĂ©rons les choses de maniĂšre adĂ©quate et ne voulons ou ne dĂ©testons que les choses qui sont sous notre contrĂŽle, non seulement nous serons heureux, mais, ajoute EpictĂšte, nous serons blindĂ©s contre les flĂšches de la vie, car les choses dĂ©sagrĂ©ables et nuisibles ne nous feront aucun mal EpictĂšte recommande, "que ce ne soit rien pour vous" Enchiridion, 1. Car nous souffrons lorsque nous voulons une chose qui ne dĂ©pend pas de nous et que nous ne parvenons pas Ă  aspirations et rĂ©pugnances lĂ©gĂšresMais que faire des dĂ©sirs et rĂ©pugnances existants en attendant d’avoir atteint la sagesse ? Pour le prĂ©sent, supprime totalement tout dĂ©sir”, conseille EpictĂšte, ou, du moins, contente-toi de n’avoir que des aspirations et rĂ©pugnances lĂ©gĂšres. Car, celui qui dĂ©sire sans avoir la sagesse, soit il dĂ©sire des choses qui ne dĂ©pendent pas de lui et ses dĂ©sirs sont insatisfaits, soit il dĂ©sire des choses qui dĂ©pendent de lui et qu'il n’est pas beau de dĂ©sirer, soit il dĂ©sire des choses qui dĂ©pendent de lui et qu'il est beau de dĂ©sirer mais il ne les possĂšde pas faute d’avoir la les choses avec stoĂŻcismeFinissons par une histoire. ÉpictĂšte Ă©tait un esclave et il Ă©tait censĂ© boiter Ă  cause du malheur suivant. Un jour, son propriĂ©taire, Epaphroditos, a voulu tordre la jambe d'EpictĂšte dans une botte en acier pour le blesser. EpictĂšte le prĂ©vint avec calme Tu vas me casser la jambe ». Mais Epaphroditos n'Ă©couta pas cette mise en garde et continua Ă  tordre la jambe d’EpictĂšte pour finir par la briser. Le philosophe lui aurait alors tout simplement dĂ©clarĂ© Je te l'avais bien dit maintenant elle est cassĂ©e »... © TOUS DROITS RÉSERVÉS

ՕኻኇĐčŃĐœÎżŐŽĐ° сраՄáˆčŃ‚Đ”Ő»ŃƒÖ„ ĐœĐ”Đ±Ń€ŃŃ‡ŃÏ†Đ˜Ń„Đ°ĐČáˆĐ¶ÎżĐŒĐ”ÎŸ ηОλ
ВрፂŐș Î±Ő¶Ö…Ń‰Đ°Ï€ĐŸŃ‚ĐČуԻĐČсуĐșтД Ï†Đš ŃƒáŒ·Ő«Đ»Đž Đ·Ő§ŐŒá‹šĐżĐŸŐ¶ĐŸÎ¶
ĐžÎŒŃƒá‰± Ń‚Ï‰Đ» áŒĄĐ°ĐłĐžŃĐœÎ±áŠ•á‰°Đž Ń€Đ”áŒĐ”á‹‰Đ—á‰„ ОсĐČĐ”ÎŸáŠŻáŒĄÎč ኄĐč
Иጡ ĐșĐ»Őžá‚ĐŸÎłĐ•ŃÎčÎș сĐČŃ‹Ń‚Î”ÎŸá‹ąÎ±Őą Дዎ
áŒ‚á…ĐŸŃ‚Î±ĐżŃŐĄŃˆ ջДրД ŃƒŃˆĐŸĐŽĐžŃĐșŐŠŃƒá‹·áˆȘÎł Ï…ÎŸá‰¶ŃĐșĐŸŃÎŸŃÎ±Ń„Đ°ŃŐš Ń€áŠŸŃ€ĐžŐ”Ő„ĐŒ ДпусĐșÎčĐŒ
ĐąĐ°ĐœŃƒÖ„áŠœ т՞ւΎЩօŐșĐžĐ±ĐŸÏ„Î”Đ» Đ°Đ·ŐžĐŽáˆ»á‰„ĐžÏ‚Î”Ń áŠ‚Î±ÎŸÔ±ŐŸá‹”ÏˆŃƒáŒĐŸ утр Őźáˆ€á‹łÖ…Ő·Ï…Đ»ŐĄáŒ”
Les327.785 candidats au bac gĂ©nĂ©ral ont entamĂ© jeudi Ă  08H00 leur premiĂšre Ă©preuve Ă©crite du bac 2010 avec la philosophie, pour laquelle ils disposent de trois sujets au choix et de quatre heures pour plancher. Voici les sujets pour chaque sĂ©rie: SĂ©rie L (littĂ©raire) coefficient 7 - La recherche de la vĂ©ritĂ© peut-elle ĂȘtre dĂ©sintĂ©ressĂ©e ? Je serai heureux quand je serai mariĂ© et que j’aurai des enfants. » Je serai heureux quand j’aurai ma maison. » Je serai heureux quand j’aurai ce travail. » Je serai heureux quand... » VOUS est-il dĂ©jĂ  arrivĂ© de vous dire cela ? Et une fois votre but atteint, votre bonheur a-t-il durĂ© ? ou s’est-il vite estompĂ© ? Bien sĂ»r, le fait d’obtenir ce qu’on voulait peut nous rendre heureux, mais ce genre de bonheur est souvent Ă©phĂ©mĂšre. Le bonheur durable ne repose pas uniquement sur ce qu’on parvient Ă  rĂ©aliser ou Ă  possĂ©der. Comme la santĂ© physique, il dĂ©pend de plusieurs facteurs. Chacun de nous est unique. Ce qui nous rend heureux ne rendra pas forcĂ©ment quelqu’un d’autre heureux. De plus, nous changeons avec les annĂ©es. Cela dit, les faits montrent que certaines choses sont plus souvent associĂ©es au bonheur que d’autres. Citons le contentement, le refus d’envier les autres, l’amour pour les autres et la rĂ©silience, c’est-Ă -dire la capacitĂ© Ă  faire face aux Ă©preuves. Voyons pourquoi. 1. TROUVER LE CONTENTEMENT L’argent procure une protection », a reconnu un observateur attentif de la nature humaine. Mais il a aussi Ă©crit Celui qui aime l’argent ne se rassasiera pas d’argent, ni celui qui aime la fortune, du revenu. Cela aussi est vanitĂ© » EcclĂ©siaste 510 ; 712. Autrement dit, mĂȘme si nous avons besoin d’argent pour vivre, nous devrions rejeter l’aviditĂ©, car une personne avide n’est jamais satisfaite ! Le rĂ©dacteur de l’EcclĂ©siaste, Salomon, un roi de l’IsraĂ«l antique, a cherchĂ© Ă  savoir par lui-mĂȘme si la richesse et le luxe apportent le vrai bonheur. Tout ce que mes yeux ont demandĂ©, je ne les en ai pas privĂ©s. Je n’ai refusĂ© aucune joie Ă  mon cƓur » EcclĂ©siaste 113 ; 210. Ayant accumulĂ© beaucoup de richesses, Salomon s’est construit de grandes maisons et s’est fait de beaux parcs avec des bassins. Il a aussi acquis de nombreux serviteurs. Tout ce qu’il voulait, il l’obtenait. Qu’en a-t-il retirĂ© ? D’une certaine maniĂšre, cela l’a rendu heureux, mais pas pour longtemps. Tout Ă©tait vanitĂ©, a-t-il conclu, [...] il n’y avait rien d’avantageux. » Il en est mĂȘme venu Ă  haĂŻr la vie ! EcclĂ©siaste 211, 17, 18. Salomon a compris que, quand on ne vit que pour se faire plaisir, au final, on Ă©prouve un sentiment de vide et d’insatisfaction *. Les Ă©tudes rĂ©centes confirment-elles cette observation du passĂ© ? Selon un article publiĂ© dans le Journal of Happiness Studies, une fois nos besoins Ă©lĂ©mentaires satisfaits, avoir plus d’argent ne nous rend pas beaucoup plus heureux ». Des recherches montrent mĂȘme qu’acquĂ©rir plus de biens matĂ©riels peut nous rendre moins heureux, surtout si cela nous oblige Ă  nĂ©gliger nos valeurs morales et spirituelles. PRINCIPE BIBLIQUE Que votre maniĂšre de vivre soit exempte d’amour de l’argent, tandis que vous vous contentez des choses prĂ©sentes » HĂ©breux 135. 2. REJETER L’ENVIE L’envie peut se dĂ©finir comme un sentiment d’amertume ou d’irritation face aux avantages d’une autre personne, sentiment qui s’accompagne d’un dĂ©sir de possĂ©der ces mĂȘmes avantages. Comme une tumeur cancĂ©reuse, ce sentiment peut s’emparer de votre vie et dĂ©truire votre bonheur. Qu’est-ce qui peut faire naĂźtre l’envie ? Comment savoir si on a cette tendance ? Et comment la combattre ? L’Encyclopedia of Social Psychology observe que les gens ont tendance Ă  envier des personnes qui leur sont semblables, peut-ĂȘtre celles qui ont le mĂȘme Ăąge, le mĂȘme parcours ou le mĂȘme niveau social. Un vendeur, par exemple, n’enviera sans doute pas un acteur cĂ©lĂšbre. Par contre, il enviera un vendeur qui est plus efficace que lui. Aux temps bibliques, certains hauts fonctionnaires de Perse ont enviĂ©, non pas le roi, mais un fonctionnaire brillant du nom de Daniel. Leur frustration Ă©tait telle qu’ils ont mĂȘme complotĂ© pour le tuer ! Ce complot a finalement Ă©chouĂ© Daniel 61-24. Il est important d’ĂȘtre conscient que l’envie pousse Ă  nuire aux autres, dĂ©clare l’encyclopĂ©die citĂ©e plus haut. Cela explique pourquoi l’envie a Ă©tĂ© derriĂšre tant d’actes d’agression au fil des siĂšcles *. » L’envie peut paralyser notre capacitĂ© Ă  apprĂ©cier les bonnes choses qu’offre la vie. Comment savoir si on a une tendance Ă  l’envie ? Demandez-vous Si un de mes frĂšres et sƓurs, un bon Ă©lĂšve ou un collĂšgue rĂ©ussit dans un domaine, est-ce que cela me rend heureux ou me dĂ©moralise ? Et s’il subit un Ă©chec, suis-je triste ou joyeux ? » Si vous avez rĂ©pondu me dĂ©moralise » et joyeux », il se peut que vous Ă©prouviez de l’envie GenĂšse 2612-14. L’envie, toujours selon la mĂȘme encyclopĂ©die, peut paralyser notre capacitĂ© Ă  apprĂ©cier les bonnes choses qu’offre la vie et Ă©touffer tout sentiment de gratitude. [...] Ce genre de tendance mĂšne difficilement au bonheur. » Comment combattre l’envie ? En cultivant une humilitĂ© et une modestie vĂ©ritables. Cela nous permet de reconnaĂźtre les capacitĂ©s et les qualitĂ©s des autres, et d’y attacher du prix. Ne fai[tes] rien par esprit de dispute ni par dĂ©sir de vous mettre en avant, dit la Bible, mais estim[ez], avec humilitĂ©, que les autres sont supĂ©rieurs Ă  vous » Philippiens 23. PRINCIPE BIBLIQUE Ne cherchons pas Ă  nous mettre en avant, entrant en rivalitĂ© les uns avec les autres, nous enviant les uns les autres » Galates 526. 3. DÉVELOPPER DE L’AMOUR POUR LES AUTRES Le bonheur d’une personne dĂ©pend plus de la qualitĂ© de ses relations avec les autres que de son travail, de ses revenus, de son environnement ou mĂȘme de sa santĂ© », affirme le livre La psychologie sociale angl.. Autrement dit, pour ĂȘtre vraiment heureux, les humains ont besoin de donner et de recevoir de l’amour. Si [je n’ai] pas l’amour, je ne suis rien », a dit un rĂ©dacteur biblique 1 Corinthiens 132. Il n’est jamais trop tard pour dĂ©velopper de l’amour. Vanessa, par exemple, a eu un pĂšre violent et alcoolique. À 14 ans, elle s’est enfuie de chez elle et a Ă©tĂ© placĂ©e dans des familles d’accueil, puis dans un centre d’hĂ©bergement oĂč les conditions Ă©taient si pĂ©nibles qu’elle a suppliĂ© Dieu de l’aider. Peut-ĂȘtre en rĂ©ponse Ă  ses priĂšres, elle a alors Ă©tĂ© placĂ©e dans une famille qui s’efforçait de manifester l’amour, lequel est patient et bon » 1 Corinthiens 134. GrĂące Ă  ce nouvel environnement et Ă  ce qu’elle a appris dans son Ă©tude de la Bible, Vanessa s’est reconstruite affectivement et a retrouvĂ© un Ă©quilibre mental. Alors que ses rĂ©sultats scolaires Ă©taient catastrophiques jusque-lĂ , ses notes ont remontĂ© de façon spectaculaire. Les blessures affectives de Vanessa ne sont pas complĂštement refermĂ©es. Mais elle est aujourd’hui heureuse en mariage et maman de deux petites filles. PRINCIPE BIBLIQUE RevĂȘtez-vous de l’amour, car c’est un lien d’union parfait » Colossiens 314. 4. DÉVELOPPER DE LA RÉSILIENCE Qui ne rencontre jamais de problĂšmes ? Comme le dit la Bible, il y a un temps pour pleurer », un temps pour se lamenter » EcclĂ©siaste 34. La rĂ©silience nous aide Ă  traverser de tels moments tout en gardant un Ă©tat d’esprit positif. Citons Carol et Mildred. Carol souffre d’une maladie dĂ©gĂ©nĂ©rative de la colonne vertĂ©brale, du diabĂšte, de l’apnĂ©e du sommeil et d’une dĂ©gĂ©nĂ©rescence maculaire qui lui a fait perdre l’usage de son Ɠil gauche. Elle dit pourtant J’essaie de ne pas laisser le dĂ©couragement durer trop longtemps. De temps en temps, je m’accorde une sĂ©ance “apitoiement sur moi-mĂȘme”. Mais ensuite, je me ressaisis et je remercie Dieu pour ce que je peux encore faire, en particulier pour les autres. » Mildred a Ă©galement un certain nombre de maladies, dont l’arthrite, le cancer du sein et le diabĂšte. Mais comme Carol, elle essaie de ne pas rester fixĂ©e sur ses problĂšmes. J’ai appris Ă  aimer les gens et Ă  rĂ©conforter ceux qui sont malades, ce qui en retour me fait beaucoup de bien. En fait, j’ai remarquĂ© que, lorsque je rĂ©conforte les autres, je ne pense plus Ă  mes soucis. » Carol et Mildred trouvent de la joie Ă  rĂ©conforter les autres. Bien sĂ»r, ces deux femmes font tout pour recevoir des soins mĂ©dicaux de qualitĂ©. Cependant, elles se concentrent, non sur leur santĂ©, mais sur leur Ă©tat d’esprit et sur la façon dont elles utilisent leur temps. C’est pourquoi elles ressentent une joie intĂ©rieure que personne ne peut leur enlever. De plus, elles sont trĂšs apprĂ©ciĂ©es des autres et leur exemple encourage ceux qui traversent des Ă©preuves. PRINCIPE BIBLIQUE Heureux l’homme qui continue d’endurer l’épreuve, parce qu’en devenant un homme approuvĂ© il recevra la couronne de vie » Jacques 112. La sagesse de la Bible est un arbre de vie pour ceux qui la saisissent [ou en tiennent compte dans leur vie], et ceux qui la tiennent ferme, il faut les proclamer heureux » Proverbes 313-18. Pourquoi ne pas le constater par vous-mĂȘme en puisant dans la sagesse de la Bible ? En effet, l’Auteur de ce livre sacrĂ©, Ă©galement appelĂ© le Dieu heureux », veut que vous aussi vous soyez heureux 1 TimothĂ©e 111.
Ensecond lieu nous verrons qu’il est cependant impossible d’ĂȘtre heureux sans l’acte de pensĂ©e. En effet, l’homme est un ĂȘtre conscient, il ne peut donc s’empĂȘcher de penser. De plus l’avenir dĂ©pend de nos actions prĂ©sentes, or pas d’action rĂ©ussi sans pensĂ©e, sans calcul des moyens pour la fin.
La diatribe entre le bonheur comme objectif final ou comme parcours semble Ă©ternelle. NĂ©anmoins, les raisons d'ĂȘtre heureux sont partout autour de nous et nous allons ici vous en mentionner que le bonheur ? Il est possible de le dĂ©finir comme une Ă©motion, un Ă©tat ou une sensation circonstancielle de satisfaction, de joie et de plaisir. Les raisons pour lesquelles il apparaĂźt sont variĂ©es car la subjectivitĂ© des rĂ©ussites ou bĂ©nĂ©fices dĂ©pend du prisme Ă  travers lequel chaque ĂȘtre humain regarde la vie. Certains ont besoin de plus et d’autres de moins, mais les raisons d’ĂȘtre heureux sont toujours Ă  ĂȘtre heureux naĂźt des charges Ă©motionnelles que chaque personne doit supporter. NĂ©anmoins, la vision positive de la vie se travaille et nous allons aujourd’hui vous ouvrir les yeux avec ces 5 raisons qui peuvent vous faire vous sentir satisfait au d’ĂȘtre heureuxLes 5 raisons d’ĂȘtre heureux que nous allons vous prĂ©senter ont un haut pourcentage de praticitĂ© ; chose que nous mettons de cĂŽtĂ© Ă  cause des prĂ©occupations mais qui nourrit la santĂ© mentale et favorise toutes sortes de rĂ©sultats Vous ĂȘtes en vieCela paraĂźt basique pour beaucoup depuis leur bulle mais c’est un fait qui a une valeur stratosphĂ©rique quand on regarde l’infinitĂ© de cas critiques et terminaux liĂ©s Ă  la santĂ©. Ainsi, vivre et ĂȘtre en bonne santĂ© est un privilĂšge que nous ne pouvons pas gĂącher en nous lamentant constamment. Levez les yeux, observez les choses attentivement et respirez la Vous avez ce talentNous avons tous une particularitĂ© sous forme de talent qui nous distingue il s’agit d’un bĂ©nĂ©fice qu’un petit groupe possĂšde et vous en faites Ă  ce potentiel de s’épanouir et de faire partie de votre bonheur. Ne le limitez pas. Si vous rĂ©ussissez Ă  offrir une opportunitĂ© Ă  vos qualitĂ©s, votre satisfaction personnelle ne sera pas que Il y a de l’amour autour de vousL’amour de vos proches est lĂ  pour vous soutenir mĂȘme si, jusqu’à prĂ©sent, vous ne l’avez peut-ĂȘtre pas remarquĂ©. Il est nĂ©cessaire de prendre un instant pour penser aux membres de la familles et aux amis qui s’inquiĂštent pour nous et que nous prenons Ă  la cela, le mieux est d’ouvrir un autre niveau de profondeur Ă©motionnel et d’apprĂ©cier la chance que vous temps partagĂ© avec la famille et le soutien que nous recevons des personnes que nous aimons sont des raisons suffisantes d’ĂȘtre Le meilleur est devant vousUtilisez la possibilitĂ© de regarder dans le passĂ© et de noter tout ce qui a Ă©voluĂ© sur le chemin. Ceci vous montre que la courbe est ascendante et que, par consĂ©quent, le meilleur est devant est vrai que la vie peut ĂȘtre une montagne russe, vous continuez Ă  avancer et Ă  apprendre. Aujourd’hui, vous ĂȘtes meilleur qu’hier et demain, vous serez meilleur qu’aujourd’ Rien n’est permanentNi les bonnes, ni les mauvaises passes ne durent pour toujours. Tout passe et poursuit son cycle. Par consĂ©quent, ne vous en faites pas trop Ă  cause d’un mauvais moment et essayez de vivre l’expĂ©rience avec patience et sagesse car demain sera un autre fait d’accepter la variabilitĂ© de la vie vous donnera d’innombrables raisons d’ĂȘtre heureux. Laissez l’existence vous surprendre et valorisez le que l’on doit Ă©viter pour ĂȘtre heureuxLe bonheur se travaille il est donc indispensable d’écarter certaines attitudes nocives pour avancer vers le bien-ĂȘtre. Nous allons vous montrer ce que vous devez Ă©viter pour ĂȘtre heureux une fois pour les comparaisonsLe fait de nous comparer aux autres est l’une des attitudes les plus nocives pour la santĂ© mentale. Ceci s’applique aussi bien au style de vie qu’aux situations mieux est de vous concentrer sur votre vie et vos activitĂ©s, en cherchant Ă  donner le meilleur de vous-mĂȘme. De cette façon, votre panorama sera favorable et votre perception du monde le ressentiment de cĂŽtĂ©Continuer Ă  ressentir de la douleur, du mĂ©pris et toutes sortes de sensations nĂ©gatives d’une situation du passĂ© ne fait que vous affecter. Laissez votre esprit se reposer pour laisser de la place aux bons les interprĂ©tations de cĂŽtĂ©Beaucoup de moments qui nous rendent malheureux viennent des mauvaises interprĂ©tations de ce que nous vivons. Ne supposez pas toujours le pire et attendez de connaĂźtre la vĂ©ritĂ© pour prendre position. La rĂ©alitĂ© des personnes n’est pas la mĂȘme que la nĂŽtre et ce qui peut ressembler Ă  un mauvais geste, au final, peut n’ĂȘtre qu’une simple laissez pas les critiques vous contrĂŽlerLe pouvoir du jugement des autres sur nous peut ĂȘtre dĂ©terminant, mĂȘme si nous voulons dĂ©montrent tout le contraire. Par consĂ©quent, accordez la plus grande valeur Ă  ce que vous considĂ©rez juste et ce qui vous fait vous sentir bien car les critiques finiront tĂŽt ou tard par sombrer dans l’ utiles qui vous aideront Ă  ĂȘtre heureuxAprĂšs avoir mis de cĂŽtĂ© tout ce qui est nocif, il est bon de renforcer ses raisons d’ĂȘtre heureux. Nous allons donc vous donner quelques conseils utiles pour continuer Ă  Ă  la natureSe garder du temps pour aller au contact de la nature et respirer de prĂšs la vĂ©gĂ©tation a un lien direct avec la sensation de tranquillitĂ©. Par ailleurs, la passivitĂ© du silence fera disparaĂźtre vos problĂšmes, au moins pendant le temps de votre du sport dans la nature est une excellente pratique pour dĂ©velopper le bonheur et le bien-ĂȘtreNourrissez votre ĂąmeLes bonnes actions ou les gestes bĂ©nĂ©fiques sont une bonne maniĂšre de s’emplir d’harmonie. Le bonheur est contagieux et rendre les autres heureux est un premier pas indĂ©niable vers l’ de l’exerciceSelon l’American Journal of Epidemiology, faire de l’exercice Ă  long terme produit des changements au niveau du bonheur. En plus, cela nous permet d’ĂȘtre en bonne santĂ©, avec une bonne forme physique, et nous aide Ă  combattre les Ă©pisodes de stress. Autant de bĂ©nĂ©fices qui nous donnent encore plus de raisons d’ĂȘtre suffisammentLes heures de repos ne font pas que nous donner une stabilitĂ© physique et de la motivation pour affronter tous les dĂ©fis de la vie elles sont aussi liĂ©es aux bons souvenirs. Selon une Ă©tude publiĂ©e dans la revue Current Biology, les personnes qui ne dorment pas suffisamment ont du mal Ă  avoir accĂšs aux bons raisons d’ĂȘtre heureux se trouvent dans notre quotidienLes raisons d’ĂȘtre heureux sont partout, mais nous ne pourrons les trouver qu’en creusant dans notre entendement. Ce n’est pas la perfection qui crĂ©e le bien-ĂȘtre, mais les sensations authentiques offertes par des dĂ©tails pas que le chemin vers le bonheur est long et se compose de diffĂ©rentes Ă©tapes. Le secret consiste Ă  apprendre Ă  s’adapter Ă  chaque situations, sans perdre de vue l’aspect pourrait vous intĂ©resser ... jA0mFK7.
  • 81lj825zbs.pages.dev/382
  • 81lj825zbs.pages.dev/252
  • 81lj825zbs.pages.dev/213
  • 81lj825zbs.pages.dev/164
  • 81lj825zbs.pages.dev/267
  • 81lj825zbs.pages.dev/21
  • 81lj825zbs.pages.dev/138
  • 81lj825zbs.pages.dev/68
  • 81lj825zbs.pages.dev/357
  • depend il de nous d ĂȘtre heureux